Je ne sors pas sans mon bonnet
Le bonnet n'est pas juste un accessoire de mode, il est également très utile pour se protéger du froid. La preuve : presque 50 % de la chaleur corporelle est perdue par la tête.
Autres extrémités qu'il faut bien protéger : les pieds et les mains. N'hésitez plus : prenez aussi les jolis gants assortis à votre bonnet ! Et pour les chaussures, on oublie les ballerines et on mise sur les bottes.
Pour le reste, vous hésitez entre le gros pull de laine bien épais ou le col roulé en coton sous votre petit gilet ? Sachez que la superposition de plusieurs couches de vêtements offre une meilleure protection qu'un seul vêtement épais.
La 1re couche : une matière dans laquelle vous ne risquez pas de transpirer afin de maintenir votre peau bien sèche. En effet, si vous transpirez, votre corps sera mouillé et donc vous risquez de vous refroidir plus vite. Les plus sportives d'entre vous le savent bien !
Evitez les petits hauts en coton ou en soie par exemple. Préférez les matières synthétiques spécialement conçues pour évacuer l'humidité par grand froid.
La 2e couche : une matière isolante et bien chaude pour conserver la chaleur près du corps et vous isoler du froid.
Enfin, finissez par une matière coupe-vent et imperméable.
Dans mon sac : un gel hydroalcoolique
Le réflexe en rentrant chez vous : vous laver les mains.
Il ne prend pas de place dans votre sac à main et c'est une arme redoutable pour vous protéger des microbes, c'est le gel hydroalcoolique. Vous en trouverez dans toutes les pharmacies.
Grippe, bronchiolite, rhume, bronchite... Les virus infectieux respiratoires sont en effet variés et circulent très rapidement pendant l'hiver. Tous sont très contagieux : pour les attraper, il suffit de serrer la main à une personne infectée ou de toucher un objet contaminé par cette personne.
Deux solutions pratiques face à cela : éviter de trop serrer de mains et surtout vous laver les mains le plus souvent possible.
Chez vous, préférez un savon, liquide et gras de préférence, dans toutes ces situations : avant et après la préparation des repas, avant de manger ou de nourrir les enfants, après avoir éternué, vous être mouché ou avoir toussé, après être allé aux toilettes ou après avoir changé la couche d'un bébé.
Dehors, la solution hydro-alcoolique pourra être utilisée en sortant des transports en commun ou après avoir rendu visite à une personne malade.
A savoir : un lavage efficace doit durer 30 secondes. Toutes les zones de la main, les poignets et les ongles doivent être nettoyés. Il faut ensuite se sécher les mains avec un papier ou une serviette à usage unique.
Je fais le stock en mouchoirs
Se moucher dans un mouchoir en papier, c'est éviter de transmettre ses microbes. Le froid, ce petit rhume qui traîne... Bref : vous avez tout le temps le nez qui coule. Pas besoin de vous le démontrer, le paquet de mouchoirs est le bienvenu dans votre sac !
Qui plus est, le mouchoir, comme le gel de lavage pour les mains, est une arme anti-microbes très efficace. Eh oui, pour être contaminé par un virus, il n'est pas nécessaire de toucher une personne contaminée. Il suffit simplement d'être proche d'elle quand elle éternue ou qu'elle tousse. Les virus se transmettent aussi via l'air. Si vous n'avez pas envie de salir votre nouveau pull en vous servant de votre manche pour vous couvrir la bouche quand vous toussez, utilisez simplement un mouchoir. De même, on n'éternue pas en se pinçant le nez ou, pire, en envoyant tous ses microbes autour de soi. Non, là aussi mieux vaut se couvrir le nez et la bouche avec un mouchoir en papier.
A savoir : le mouchoir doit être de préférence en papier à usage unique. Après usage et en période hivernale, il doit être jeté dans une poubelle munie d'un sac poubelle doublé et, si possible, dotée d'un couvercle.
Toutefois, pour Stéphane Korsia-Meffre, rédacteur pour les guides Vidal, "il n'y a pas de contre-indication à utiliser un mouchoir en tissu, tant que vous en changez régulièrement ! Au contraire, il est à privilégier si vous avez la peau fragile : elle sera moins irritée par le contact du tissu que par celui du papier."
J'aère ma maison
Aérez tous les jours, même par temps froid.
Les virus respiratoires sont très contagieux et l'air est leur espace de prédilection pour se répandre. Une fois en suspension dans l'air, il suffit que les personnes alentour respirent pour inhaler le virus. Imaginez maintenant le nombre de particules potentiellement contaminantes qui flottent dans l'air de votre appartement ! Si en plus l'un des petits est malade et qu'il tousse, il devient quasiment impossible au reste de la famille d'y échapper. La solution, c'est d'aérer votre habitat. Ouvrir la fenêtre environ une quinzaine de minutes, plusieurs fois par jour, même s'il fait froid dehors, permet de renouveler l'air et d'assainir l'atmosphère. C'est une bonne habitude à prendre. Et, s'il y a un malade à la maison : aérez régulièrement sa chambre en premier lieu, mais aussi les autres pièces.
A savoir : d'une manière générale, plus les espaces sont confinés, plus le risque de transmission des virus par l'air est grand. En période d'épidémie, mieux vaut éviter les grands magasins ou les salles de spectacles par exemple.
Mon caddie d'hiver
En été vous êtes friande de salades fraîches et l'hiver vous aimez retrouver des plats qui tiennent chaud : c'est le retour des purées, des plats en sauce et bien sûr des tartiflettes !
Il est vrai que notre corps doit produire davantage de chaleur pour le réchauffer et qu'ainsi il brûle davantage de calories. Mais ça ne veut pas dire qu'il faut manger gras : ça n'a jamais protégé du froid, c'est une idée reçue. Bien sûr, vous avez le droit de vous faire plaisir, mais la plupart du temps, il faut simplement continuer à manger équilibré et bien sûr ne pas sauter de repas.
Mangez des pâtes et des féculents. Ces sucres lents constituent une réserve de glucides, prioritairement utilisés lorsque le corps frissonne.
Misez sur la vitamine C : on la trouve dans les agrumes bien sûr mais aussi dans les kiwis, les choux, les poivrons, les épinards, les brocolis, etc. N'oubliez pas que la cuisson détruit en partie les nutriments et les vitamines donc prenez l'habitude de consommer vos fruits et légumes crus quand vous pouvez.
Pour les réserves en fer, privilégiez les lentilles, la viande rouge ou les abats.
N'oubliez pas le magnésium que l'on trouve en quantité dans les produits laitiers, les céréales, les fruits et les légumes.
A savoir : le petit déjeuner reste essentiel, surtout en hiver. Le sauter c'est à coup sûr avoir un coup de barre en milieu de matinée. C'est aussi le repas de la journée qui est le mieux assimilé.
Je m'hydrate
L'été vous avez toujours votre petite bouteille d'eau dans votre sac, car vous le savez : dès que le température commence à grimper, il faut s'hydrater. Depuis la canicule de l'été 2003, vous avez bien retenu la leçon.
Mais bien s'hydrater c'est essentiel aussi au cœur de l'hiver. Quelle que soit la température, l'organisme a besoin d'eau pour fonctionner correctement. Qui plus est à la montagne, où l'air sec accentue la déperdition en eau. Votre objectif : boire 1,5 L d'eau chaque jour. En passant, l'alcool ne compte pas et d'ailleurs il ne réchauffe pas non plus, c'est une vieille idée reçue. En outre, veillez aussi à bien hydrater votre peau en appliquant une crème hydratante sur les parties du corps les plus exposées au froid : le visage, les mains et les lèvres. D'ailleurs, si celles-ci sont particulièrement sensibles, ayez toujours avec vous un baume en stick.
A savoir : Les gerçures et les engelures apparaissent lorsque la peau est exposée à des températures très froides. L'hydratation régulière des parties du corps exposées au froid prévient leur apparition.
Je prends le soleil
Si vous travaillez toute la journée enfermée dans un bureau, il est clair que vous ne voyez pas beaucoup la lumière naturelle. Vous partez, il fait encore nuit et vous rentrez, le soleil est déjà couché. Ce manque de lumière n'est pas sans effet sur votre santé. La mélatonine, une hormone qui régit nos cycles veille-sommeil, est en effet dépendante de la lumière : sa sécrétion augmente à l'obscurité et elle baisse au soleil. Mais en hiver, l'équilibre est perturbé puisque nous sommes plus souvent dans l'obscurité. Résultat nos rythmes veille-sommeil le sont également. S'en suivent des tendances à la somnolence et à une sensation de fatigue plus ou moins constante pendant la journée. Vous l'avez compris, il faut donc sortir à la lumière du jour le plus souvent possible. Même s'il fait froid, n'hésitez pas à aller prendre l'air à l'heure de la pause déjeuner (en plus cela vous fera faire de l'exercice). Le week-end, même topo, emmitouflez-vous bien et partez en balade !
A savoir : la luminothérapie repose sur ce principe, elle permet de pallier le manque de lumière par une cure de lumière artificielle. Elle aiderait en outre à lutter contre les petites déprimes hivernales. "Dans les pays du Nord de l'Europe, il existe des centres de luminothérapie, explique Stéphane Korsia-Meffre. Cette technique permet, entre autres, de fabriquer de la vitamine D mais aussi de réduire le risque de dépression saisonnière." Vous trouverez des lampes de luminothérapie en vente dans le commerce "mais leur puissance est bien moindre puisqu'elles sont destinées à être utilisées par les particuliers, chez eux, donc sans sécurité particulière", souligne Stéphane Korsia-Meffre. Quoi qu'il en soit, demandez toujours conseil à votre médecin avant de vous en servir.
Je n'arrête pas le sport sous prétexte qu'il fait froid
En septembre, vous étiez motivée pour enfin vous remettre au sport. Ca ne pouvait plus durer, vous disiez... Mais voilà, maintenant on est en hiver et votre dynamisme semble être retombé. C'est qu'il fait froid ! Sortir de la piscine les cheveux encore un peu mouillés, ça ne vous dit rien du tout. Quant à aller courir, vous n'y songez même plus. Vous vous étiez bien inscrite à un cours de fitness mais quand vous sortez du bureau à 18h30 et qu'il fait déjà nuit, vous avez juste envie de rentrer chez vous, bien au chaud.
On vous le dit franchement, ce n'est pas sérieux. Et ce n'est pas la peine de vous rassurer en vous disant que vous ferez 5 jours de ski cet hiver ! Pour que ça serve à quelque chose, l'activité physique doit être régulière. Pas forcément intense, juste régulière. Sans quoi, on prend des kilos et on attire les ennuis : problèmes cardio-vasculaires, diabète, etc.
Donc vous l'avez compris, il faut continuer la piscine, il y fait très chaud (si si !) et quand même aller courir, il suffit d'empiler les couches et normalement vous aurez vite chaud ! Et si vraiment vous n'aimez pas le sport, bougez à votre rythme : marchez le plus longtemps possible dans la journée (30 minutes de suite idéalement) ou commandez un DVD de fitness pour Noël pour faire des exercices de votre salon, au chaud !
A savoir : "Plusieurs petites études ont montré que les personnes qui pratiquaient une activité sportive étaient moins souvent malades que la moyenne, note Stéphane Korsia-Meffre, des guides Vidal. Il semblerait que cela améliore l'immunité."
Ma trousse à pharmacie hivernale
En cas de grosse épidémie de grippe ou de tempête de neige, mieux vaut avoir quelques médicaments de base dans son armoire à pharmacie.
Du paracétamol en cas de fièvre et pour calmer les douleurs, notamment les maux de gorge et les maux de tête qui sont souvent associés aux rhumes. Pour les enfants, il existe une version spécifique. Attention pour le dosage, elle dépend de leur poids.
Un décongestionnant nasal sous forme de spray pour déboucher les narines et mieux respirer en cas de rhume. Respectez bien la posologie.
Un sirop fluidifiant pour aider à dégager les bronches.
Attention : ces médicaments servent essentiellement à soulager vos symptômes, ils ne permettent pas de soigner à proprement parler. En outre, il est important d'être vigilant, en cette période de pandémie grippale. Plus vous réagirez rapidement, plus vite vous serez soigné et plus le traitement sera efficace.
Utilisez avec précaution les médicaments destinés à soulager les symptômes du rhume (pseudo-éphédrine) car ils assèchent les muqueuses. "Beaucoup de médecins sont plutôt contre, souligne Stéphane Korsia-Meffre. Dans tous les cas, il faut absolument demander l'avis du médecin traitant si l'on souffre, par ailleurs, d'une autre pathologie."
A savoir : les symptômes de la grippe apparaissent en général assez brusquement : fièvre supérieure à 38°C et/ou courbatures et/ou grande fatigue notamment ainsi que toux ou difficultés respiratoires. Chez les nourrissons, un changement soudain de comportement (il est apathique, il ne réagit pas comme d'habitude...) doit vous alerter. Appelez le plus rapidement possible votre médecin ou le centre 15 en cas de doute.
Un peu d'huiles essentielles et des plantes
Difficile d'échapper aux rhumes et bronchites pendant l'hiver. Et une fois que le méchant virus vous a contaminée, il n'y a généralement pas grand-chose à faire, juste attendre que votre armée d'anticorps s'en débarrasse. De votre côté, ce sont les symptômes que vous devez soigner. Nez qui coule et toux grasse gâchent vos journées, alors pourquoi ne pas les soulager avec des petites recettes naturelles ?
Des inhalations : elles sont très efficaces pour décongestionner les fosses nasales et pour fluidifier les sécrétions bronchiques, ce qui facilite leur expectoration. Versez cinq gouttes d'huile essentielle d'eucalyptus dans un bol d'eau bien chaude, placez-vous au dessus et respirez la vapeur pendant 10 minutes.
Des gargarismes à l'eau citronnée pour apaiser votre gorge.
Des tisanes : chaude, parfumée avec du citron, au miel ou aux essences d'herbe, elle est douce à boire et elle est d'un grand réconfort. En particulier, la tisane de guimauve serait efficace pour calmer les toux sèches et les toux d'irritation. La guimauve contient en effet des substances anti-inflammatoires et apaisantes. N'hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien pour savoir quel remède naturel est le plus adapté à vos maux.
Contre le rhume, vous préfèrerez les plantes type thym, romarin ou fenouil, qui aident à éclaircir les voies respiratoires.
A savoir : ces solutions sont ponctuelles. Si vous ne voyez pas d'amélioration à votre état ou si vous vous sentez plus mal dans les 48 h, consultez votre médecin.
Faire le plein d'acides gras essentiels
Dans acides gras essentiels il y a... gras, certes, ce qui n'est généralement pas de bon augure. Mais il y a aussi essentiels, et pour cause ! Ils participent au bon fonctionnement de notre organisme, notamment sur le plan immunitaire, même si l'on ne sait pas encore expliquer le processus. Ils ont également une action positive sur la peau et lui permettent de passer l'hiver sans se craqueler de partout.
Les plus connus de ces acides gras, ce sont probablement ces fameux oméga 3, dont certains fabricants ont pris l'habitude d'enrichir leurs produits.
En compléments
"Les poissons gras sont très riches en oméga 3, commente Stéphane Korsia-Meffre, rédacteur pour les guides Vidal. Mais c'est aussi le cas de certaines matières grasses, telles que l'huile de colza. Il suffit d'en ajouter une cuillerée lorsque vous faites votre vinaigrette. Il n'est pas conseillé, en revanche, de concocter une vinaigrette à l'huile de colza seule, car elle n'a aucun goût."
A savoir : l'ennui c'est que, ça n'a pas dû vous échapper, les matières grasses, c'est calorique ! Pour celles et ceux qui surveillent leur ligne, il est possible d'opter pour des compléments alimentaires. Seul souci : votre porte-monnaie risque de s'en trouver allégé, lui aussi. Jugez plutôt : entre 15 et 25 euros la boîte des gélules (qui correspond le plus souvent à une cure de quelques semaines), contre 2 à 3 euros la bouteille d'un litre d'huile de colza...
Prendre de la vitamine D, mais pas trop non plus
La vitamine D est indispensable à l'organisme. Elle lui permet notamment de fixer le calcium sur les os. Lorsqu'on s'expose suffisamment aux rayons du soleil (juste quelques minutes par jour et en dehors du créneau 12 h/16 h), l'organisme la synthétise tout seul. Mais l'hiver, on est souvent en déficit de lumière et de soleil. Il peut alors être souhaitable de renforcer son apport alimentaire. "On trouve de la vitamine D en bonne quantité dans le jaune d'œuf, le foie, les poissons gras ou, c'est bien connu, l'huile de foie de morue", commente Stéphane Korsia-Meffre.
Attention, toutefois, à ne pas faire le trop-plein de vitamines : "La vitamine D est soluble dans l'huile, mais pas dans l'eau : quand elle est en surplus, elle n'est donc pas éliminée dans les urines mais, au contraire, s'accumule dans l'organisme. Si jamais elle atteint une très grande concentration (ce qui est tout de même très rare, NDLR), la vitamine D peut provoquer des problèmes hépatiques ou musculaires."
A savoir : c'est donc pourquoi la supplémentation en vitamine D n'est pas recommandée, sauf pour certains cas bien précis. Les femmes enceintes ou les enfants peuvent se voir prescrire de la vitamine D par leur médecin, s'il le juge nécessaire.
Une cure de compléments alimentaires ?
Echinacée ou huile de foie de requin en gélules pour renforcer ses défenses naturelles pendant l'hiver, gelée royale pour le tonus ou encore extraits de pépins de pamplemousse pour lutter contre les bactéries : les compléments alimentaires sont à la mode, surtout l'hiver.
Ils se présentent sous forme de gélules, de comprimés ou encore d'ampoules. A l'intérieur, on trouve des vitamines, des minéraux, des acides gras, des plantes ou des extraits de plantes, des antioxydants, etc. Bref, ils contiennent à peu près tout ce que l'on trouve dans notre alimentation. A priori, si vous êtes en bonne santé, une alimentation équilibrée doit donc suffire à vous apporter toutes les vitamines et minéraux dont vous avez besoin pour passer l'hiver !
A savoir : si vraiment vous voulez prendre des compléments alimentaires, demandez toujours un avis médical avant de commencer la cure, surtout si vous souffrez d'une maladie chronique ou aiguë ou que vous suivez un traitement particulier car il peut y avoir des contre-indications. Ensuite, respectez bien la dose et la durée préconisées sur la notice d'utilisation. Attention si vous êtes enceinte. Tout ce que vous absorbez se répercute sur le fœtus. Les compléments alimentaires ne sont pas forcément contre-indiqués, mais il faut tout de même vérifier. Si vous ne trouvez aucune mention particulière sur la boîte, demandez conseil à un professionnel.
Se faire vacciner contre la coqueluche et la rougeole
Vous avez 20 (30, 40, 50...) ans bien sonnés alors les maladies des enfants, c'est fini pour vous et vous ne voyez pas l'intérêt de vous faire vacciner ? Vous avez tort, surtout si vous cotoyez des enfants de près. "Ce sont de petites boîtes de Pétri ambulantes", plaisante Stéphane Korsia-Meffre. Cette formule imagée est toutefois relativement appropriée : les enfants, surtout s'ils évoluent dans un milieu où il y a d'autres enfants, transportent avec eux quantité de microbes en tous genres et ce d'autant que leurs défenses immunitaires ne sont pas encore totalement opérationnelles. Si vous avez des enfants ou des petits-enfants en bas âge, il est donc fortement conseillé de vous faire vacciner contre...
Les pneumocoques qui, comme leur nom l'indiquent, peuvent provoquer des pneumonies.
La coqueluche, une maladie qui engendre des quintes de toux terribles. Elle avait presque disparu mais connait une véritable recrudescence depuis quelques années. Il existe aujourd'hui un vaccin combiné DT Polio + coqueluche.
La rougeole : il y a une petite épidémie hivernale chaque année. Cette maladie provoque des plaques rouges, une forte fièvre et une grande fatigue, qui met des semaines à s'estomper.
"Même si cela n'a rien d'obligatoire, ces vaccinations peuvent être utiles pour les jeunes parents ou pour les grands-parents", souligne Stéphane Korsia-Meffre.
Quant à la vaccination contre la grippe, "oui pour les personnes âgées et les personnes à risque, qui ont des problèmes respiratoires par exemple, estime Stéphane Korsia-Meffre. Mais de toute façon, il faut savoir que cela n'empêche pas réellement d'avoir la grippe. Elle sera simplement moins forte."
Je fume moins (voire pas du tout)
Déjà, fumer avec des gants, c'est tout de suite moins pratique ! Et non, ce n'est pas la fumée de votre cigarette qui va vous réchauffer, bien au contraire ! Le tabac compromet en effet la microcirculation sanguine, notamment au niveau des extrémités du corps et augmente ainsi le risque de gelures.
De plus, l'hiver, on a souvent des petits rhumes, voire des mauvaises bronchites. Or le tabac est très nocif pour les poumons et les voies respiratoires à cause des goudrons et irritants qu'il contient. Vous risquez donc d'avoir encore plus mal à la gorge !
Et puis, le tabac contribue à diminuer l'oxygénation du corps et à détruire la vitamine C. Tout cela contribue à appauvrir nos défenses immunitaires.
Enfin, janvier c'est le moment des bonnes résolutions alors pourquoi pas cette année ?
A savoir : plus on fume, plus on risque de développer une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BCPO). A l'inverse, l'arrêt complet du tabac permet de regagner ce qui a été perdu et arrête l'évolution de la maladie. Les symptômes liés à la bronchite chronique, c'est-à-dire la toux et l'expectoration, régressent. Parlez-en à votre médecin traitant.
Si après tout ça nous sommes encore malades , c'est à désespérer!!!!!!!!!!