Les J.O. 2012 à Londres

Voici un article que j'ai trouvé très intéressant :

J.O. Londres 2012 : les Afghanes relèvent le gant
A la burqa, elles préfèrent le survêtement. A peine sorties de l’adolescence, Shabnam, Fatima et les autres font partie de l’équipe nationale féminine de boxe et comptent bien participer aux Jeux olympiques de Londres, pour y gagner, à coups de poing, les honneurs et une parcelle de liberté.


« Courez. Maintenez la distance. Sautez plus haut. Trente flexions. Vite, vite. Respirez, n’oubliez pas de respirer. Ne baissez pas le regard. Courez, courez… Et dites-moi si vous êtes assez fortes pour combattre… » La voix surexcitée de l’entraîneur résonne dans cette salle aux murs décrépis. Quatre sacs noirs sont suspendus au plafond. Des bandages et des gants sont éparpillés dans la poussière. Les miroirs brisés renvoient l’image de silhouettes fragmentées. Le coach ressemble à n’importe quel entraîneur d’une salle de gym décatie. Mais ici, dans l’un des renfoncements du stade, cette salle exhale la force et le courage, parce que nous sommes en Afghanistan et que ces femmes sont les athlètes de l’équipe nationale féminine de boxe.

Menacées mais pugnaces
Mohammad Saber Sharifi, leur entraîneur, est un ancien champion afghan qui veut faire la différence. Et ces jeunes femmes sont cette différence, dans un pays encore martyrisé par la guerre, en plein processus de transition qui culminera, en 2014, avec le retrait des troupes étrangères. Chacune d’elles est une combattante ayant dû lutter contre sa propre famille pour pratiquer un sport qui, même s’il n’est pas perçu comme bizarre, reste, aux yeux de beaucoup de pro-talibans, « anti-islamique ». Selon eux, les femmes doivent rester à la maison pour y faire des fils. Toutes ont déjà reçu des menaces, et certaines ont bien failli ne jamais revenir à l’entraînement. Ironie du sort, le stade Ghazi, dans lequel elles s’entraînent, était, durant le régime des talibans, entre 1996 et 2001, connu pour les exécutions et les amputations publiques qui s’y déroulaient. C’est ici que des femmes, anonymes sous leur burqa bleue, étaient lapidées. Aujourd’hui, le danger est à l’extérieur, pas à l’intérieur. Ici, elles sont en sécurité pendant une heure et demie, trois fois par semaine. Puis un minibus les ramène une par une à la maison, grâce à l’ONG Oxfam, qui fournit également leur équipement. L’entraîneur a dû parler avec chaque famille afin de les convaincre que faire du sport ce n’est pas mal, qu’au contraire cela fait du bien et développe l’estime de soi.

Du ring au mariage forcé
Et cette année la boxe féminine est reconnue comme discipline olympique. Les sportives musulmanes ont obtenu l’autorisation de porter le voile, et trois d’entre elles, les sœurs Haruzel, font l’orgueil de Sharifi. Shabnam, 18 ans, qui a réussi à se qualifier pour les Jeux olympiques de Londres, fait forte impression. Il y a quelques semaines, elle a remporté la médaille d’or au championnat d’Asie centrale. Elle semble avoir toujours vécu sur un ring. « Je m’entraîne depuis quatre ans, j’ai été l’une des premières à intégrer l’équipe. On regardait les matchs de boxe sur les chaînes étrangères grâce à une antenne satellitaire, et on s’est dit qu’on pourrait essayer… »
Leur père a été convaincu par l’entraîneur, mais les sœurs Haruzel reçoivent des menaces au téléphone et croisent des regards hostiles dans la rue. « Dans le Coran, il n’est pas écrit qu’une femme doit faire un sport, mais il n’est pas non plus écrit qu’elle ne doit pas en faire », proteste Shabnam, qui se dit pratiquante, porte le voile mais refuse d’être ensevelie sous une burqa. La jeune femme devra bientôt se marier. Avec un homme choisi par ses parents : c’est le destin de toutes les Afghanes. « Je lui ferai un long discours pour lui expliquer quel sport et quel travail je veux faire. S’il ne l’accepte pas, je ne l’épouserai pas. »
Shabnam a une idée très précise de la vie qu’elle veut mener. Ils sont pourtant raisonnables, les désirs d’indépendance de ces jeunes femmes : aller à l’école, faire du sport et pouvoir sortir seule sans être accompagnée par un homme de leur famille, comme c’est obligatoire ici. Il ne leur est pas facile de parler ni d’échafauder de grands rêves. Les femmes, qui ne doivent pas attirer l’attention, communiquent peu parce qu’on leur demande rarement leur opinion.
Fatima Rezaree, 17 ans, n’est pas de celles-là. De l’ethnie hazara elle a des traits orientaux et a connu l’autre monde : l’Occident. Elle a passé une année en Pennsylvanie grâce à un échange avec une famille américaine. « Cela m’a plu, parce que là-bas on peut faire tout ce qu’on veut, il n’y a pas de talibans. J’avais parfois l’impression qu’on avait peur de moi, comme si je pouvais être une terroriste », raconte Fatima en souriant. Elle aime la musique pop, le cinéma, le shopping et la cuisine mexicaine. « J’aimerais étudier la gestion, puis ouvrir une fabrique de chaussures. Tant de gens ont besoin d’un emploi, je pourrai leur en proposer. Ici, la vie est plus facile pour nous, même si ce n’est pas très sûr, c’est notre pays et c’est à nous de changer les choses. »

La victoire coûte que coûte
Comme rêve aussi de le faire Siamui Hussaini, 18 ans, qui combat comme elle parle et donne du fil à retordre à ses adversaires. « Tu sais ce que je te dis ? Je veux vaincre. Devenir célèbre. Me battre et rapporter des médailles. Et si quelqu’un veut me faire du mal, je réagis. Si mon futur mari veut me battre (70 % des femmes en Afghanistan sont victimes de violences conjugales, ndlr), j’en ferai un milkshake », dit-elle en éclatant de rire, applaudie par ses compagnes de ring.
L’entraîneur siffle. La séance est terminée. C’est l’heure de rentrer à la maison. Les jeunes boxeuses se changent, retirent leur tenue « diabolique » pour revêtir des vêtements longs et des voiles colorés. Elles redeviennent les Afghanes modestes qu’exige leur société conservatrice. Mais au fond d’elles-mêmes l’esprit de compétition et la flamme de la victoire brûlent. Et cela, personne ne pourra le leur arracher.
Barbara Schiavulli

J'approuve ce que font ces femmes, et je les admire.
Contrairement à ce que certaines personnes pensent, je ne suis pas raciste, je suis pour la liberté de mon pays et des autres pays, et la France ne peut plus être une "terre d'asile" depuis bien longtemps..certains étrangers le crient haut et fort pour venir chez nous, et y faire quoi, mendier, profiter de notre "système" qui ne sert plus aux français de souche.. et parmi ceux là, leur religion est mise en avant, etc..
Grenouille a toujours été à côté de "ma plaque" sur ce sujet, et ses coups de gueule à mon encontre, même quand je ne m'adressais pas elle, n'avaient pas lieu d'être, tout comme ses menaces. Je suis large d'esprit mais il y a certaines choses que je n'accepte pas, c'est moi c'est tout, ça ne peut pas plaire à toutes, c'est normal.

Je ne suis pas une accro des J.O. mais je suis les médailles FRANCAISES, bien sûr, et si le ou la médaillé(e) française est de couleur ou autre, cela ne me dérange pas, puisque la personne représente la France, dans le bon sens cette fois.

YES !!!

Première médaille pour le Canada ... Et c'est une québécoise que je connais très bien ... Émélie Heymans ... J'ai travaillé avec son papa et je l'ai connu toute petite !!!

Bravo à ma belle Émilie !!!!!!!!

bébitte

Ah oui un post est ouvert pour les JO.
Sur ma messagerie je n'ai jamais les nouveaux posts qui s'ouvrent.
Grrrrrrrrrrr
Bon ben moi j'ai été impressionnée par ça :

Oui ils ont fait fort les 4 nageurs en relais

Dommage pour notre porte drapeau qui est éliminée..
K suit les judokas, et super contente à chaque médaille

Yannick Agnel : médaille d'or !!

Estanguet, la pagaie en or !
Tony Estanguet est devenu ce mardi champion olympique pour la troisième fois de sa carrière, une performance inédite pour un athlète tricolore.
Le Français, malheureux à Pékin il y a quatre ans, a triomphé en slalom C1 grâce à un parcours parfait en finale. Après 2000 et 2004, le voilà à nouveau avec l'or autour du cou.

Bravo !!!!!!!!!!!!!

Et je voudrais mettre aussi la médaille d'argent de la française au tir !
Parce qu'une médaille d'argent c'est bien aussi !


Céline Gobervile a décroché la première médaille de la délégation française, en argent au tir au pistolet à 10m. La Picarde pourra nourrir de gros regrets car elle était en tête avant la dernière balle, avant de se manquer. Le titre revient à la Chinoise Wenjun Guo, qui conserve ainsi sa médaille d'or de Pékin.

C'est très bien. Il en faut tellement peu pour que la trajectoire bouge !

Or , argent ou bronze : bravo !!!!!!

Oui c'est vrai !!!
Et même pas de médaille. S'ils sont là c'est déjà bien. Tout le monde ne peut pas gagner.

Je jetais un oeil sur le journal d'hier et je voyais que donc hier les sportifs français avaient déjà obtenu 22 médailles ! dont 8 en or, 6 en argent et 8 en bronze. Ca fait le même nombre de médailles au mêmejour qu'à Pékin mais à l'époque il n'y avait que (euh c'était déjà bien) 3 médailles d'or.

Soit pour cette année 7 en natation, 7 en judo, 2 en canoë-Kayak, 2 en tennis, 2 en tir, 1 en aviron et 1 en cyclisme.

Bravo à tous !!!

J'ai éprouvé à certains moments de la joie , de l'admiration pour les sportifs et sportives mais.............. Si!!si!!!j'ai même applaudi et sauté de joie lors d'exploits ...tout simplement beaux ....prodigieux !!!!!..........

Lisez

Par Olivier Cortinovis

Noble art, vraiment ?

Au lendemain d'une journée noire pour la boxe amateur tricolore, Alexis Vastine est revenu sur son élimination qu'il considère, avec du recul, comme une terrible injustice. Mais le Normand n'est pas le seul à se plaindre du traitement réservé au noble art pendant les Jeux Olympiques, plongé dans le monde des magouilles, arrangements et corruptions arbitrales.



Alexis Vastine, en larmes, sort des JO avec un goût amer. (Reuters) Les JO EN DIRECTLe calendrier completLe noble art n'a jamais aussi mal porté son nom que mardi soir. Pratiquée par des hommes hors du commun, où bravoure, don de soi et pouvoir de fascination fusionnent entre quatre cordes, la boxe amateur a délivré durant ces JO un ersatz de ce qu'elle est capable de donner en terme d'émotion. Et encore, le récent combat Bradley/Pacquiao a démontré que les polémiques arbitrales pouvaient également gangréner le monde professionnel. Les amoureux de ce sport se sont en effet réveillés avec une sacrée gueule de bois après l'injustice subie par les pugilistes tricolores, Alexis Vastine en tête, dans la ExCel Arena. L'arène de tous les excès...

Le Normand a également fait nuit blanche, repassant en boucle le mauvais film de sa demi-finale à Pékin. Un cauchemar sur lequel il s'était appuyé pour revenir plus revanchard que jamais. Mais, comme en 2008, le blondinet a pleuré de rage, refusant de quitter le ring, après avoir appris la décision insupportable des arbitres en sa défaveur et son élimination du tournoi olympique. Un verdict tout simplement injuste, qui a surpris les spectateurs comme son adversaire, et qu'il n'est pas prêt d'accepter. Après avoir appris que sa réclamation était restée lettre morte, Vastine a réfléchi à la meilleure manière d'exorciser son malaise.

Magouilles et compagnie

Il a finalement choisi Facebook avec un témoignage aussi poignant qu'alarmant sur les dérives et la "politisation" de sa discipline. "Ça fait deux fois que l'on m'en prive pour de mauvaises raisons, a posté le pugiliste maudit, pas sûr d'avoir les ressources morales pour repartir vers Rio en 2016. Je n'ai jamais triché, toujours été respectueux. Je pensais que Pékin me servirait au moins à ne plus me faire voler." Quelques minutes avant lui, c'est le courageux Nordine Oubaali, victime d'un arbitrage malveillant, qui avait évoqué son intention de tourner la page de la boxe. Sans détour ni retour.

Mais toutes ces controverses ne concernent pas que les "pleureurs français", caricaturés comme des Calimero en puissance par certains médias. Avant même cette compétition londonienne, l'AIBA a été confrontée à des combats litigieux où les accusations de matches arrangés ont mis à mal un système pourri aux racines. En cause, les officiels corrompus, bien sûr, mais aussi le mode de comptabilisation des points, toujours plus illisible chaque année. Le message de détresse de Vastine, larmoyant soit-il, entraînera peut-être une prise de conscience chez les tous puissants de ce sport. Il en a tout cas besoin si le Brésil ne veut pas compter une discipline de moins dans son programme olympique.

IL Y A UN HIC NON???????????????UN GROS MALAISE !!

Merci Yo pour ce message, la boxe n'est pas le seul sport où il y a magouille et où les juges se sont montrés pitoyables.

Je suis d'accord mais............ c'est le seul que j'ai trouvé !!!!!!

Ici, ça gueule pas mal sur l'organisation en elle même. Pour donner une idée, le gouvernement cameron a payé une compagnie privée environ £5000000 (ça vouloir dire de bêtise donc à vérifier pour la somme) qui a empoché le chèque et qui en contre partie, devait fournit 15000 bonhomme pour la sécurité. Ben il en a fournit seulement 7000, les autres sont fournies par l’armée, les bobies (police) et des volontaires et des chômeurs (afin de garder leur indemnités ou en tant que travail d’intérêt général) qui ne sont ni loger, ni indemniser sur les transports.
Londres et ses transports, c'est l'enfer même si ya des trains supplémentaires et les volontaires.

C'est dans le stade Wembley (qui contient une capacité de 90000 places) et nous étions 77000 le jour ou j'y suis allée le 3 aout pour un match de foot coree du sud gabon 0-0

Ici c'est la sortie du stade

Pauvres anglais (euh.............. les habitants hein !!!!)
plus dure sera la chute !!!!!

on est bien d'accord saxo mais que faire?
Tu veux rigoler, ils ont tellement cloisonner le marketing autour des JO qu'un pauvre boucher s'est retrouver en garde à vue avec amande et marchandise détruite pour avoir fait de la saucisse en forme des cercles des JO.
Il faut être sponsor si tu veux utiliser le symbole alors beaucoup de commerce râle car ce sera la 1er fois ou dans le pays organisateur tu perds de l'argent à cause du marketing!!
Enfin bref, c'est du grand n'importe quoi

Je suis d'accord avec toi, c'est du GRAND n'importe quoi !!!!!