Discutons sur nos lectures

Ouh la la  
Ca donne à la fois envie de lire et l'envie de s'enfuir loin loin du livre.

Pour le moment je crois que je vais fuir

Je relis LA GIFLE   DE CHRISTOS TSIOLKAS

Je sais que la série australienne tirée du livre   s'est terminée hier soir sur ARTE

La série La Gifle, acclamée par la critique en France, s'est terminée  hier soir, sur Arte, avec le 8e et dernier épisode. Diffusée à l'automne 2011, en Australie, cette mini-série n'a pas bénéficié d'une saison 2, malgré son grand succès critique (elle a été largement récompensée à travers le monde). Et pour cause, La Gifle est adaptée d'un roman.

The Slap, livre australien sorti en 2008 et écrit par Christos Tsiolkas, a connu un beau succès lors de sa sortie en librairie. C'est pourquoi il a été adapté sur le petit écran. Mais la chaîne australienne ABC1 n'a pas voulu aller plus loin que le texte original et la série La Gifle s'arrête donc là où se termine le livre.


Voici ce qu'en dit LE MAGAZINE LITTERAIRE




A l’origine du somptueux roman de Christos Tsiolkas, il y a cette Australie de carte postale où posent le parfait couple mixte, la famille grecque et indienne, les collègues de souche anglo-saxonne, et même l’ami aborigène. C’est un barbecue de banlieue résidentielle, une image d’Épinal ou d’Éden multiculturel dont le vernis n’a pas le temps de se craqueler qu’un angelot de 3 ans se prend une paire de claques. Punition méritée ou crime de lèse-majesté ? Question de point de vue. De la femme cougar au jeune gay, en passant par le vieillard misogyne, huit témoins se succèdent et constatent les contrecoups de l’incident. Une gifle aux allures de pomme de discorde qui révèle soudain les tensions sociales, raciales et morales que leur petite communauté s’efforçait de dissimuler. Une gifle qui les conduit à mettre leurs convictions, leur carrière ou leurs couples en question. Une gifle qu’ils vont ressasser et réécrire pendant tout le roman. On s’en doute déjà quand la paume de la main s’abat sur le petit garçon : « Il y eut comme un écho. »

Combien de gifles dans ce roman ? Combien d’humiliations, d’insultes ou de vilaines vérités qui font le même effet ? Il ne faut pas longtemps pour que chacun révèle ses pires démons. Ici, on traîne un proche au tribunal pour compenser sa frustration. On maquille une ancienne liaison en viol sur mineure. On ne cesse de renvoyer l’autre à ses origines, à sa couleur de peau ou à l’état de son compte en banque. Et, qu’on ne s’y trompe pas ! si le romancier australien a choisi le canevas assez classique du roman choral, c’est moins pour pénétrer dans les pensées de chacun que pour tendre le bâton de parole. Bien plus que de fissurer les apparences, il s’agit de traquer le moindre complexe pour mieux préparer le retour du refoulé. Brusquement, au hasard d’un paragraphe à la précision chirurgicale ou d’une phrase tirée à quatre épingles, l’auteur libère cette violence archétypale qui ne demandait qu’à surgir. C’est que l’écriture, comme la gifle, fonctionne par pulsions.

Face à « cette culture occidentale qui gèle tout par des règles et des interdits », Christos Tsiolkas tourne la subversion en acte salvateur. Il déplore à chaque page les dérives du libéralisme, le retour à l’ordre moral et l’uniformité d’une société si aliénée par la norme qu’elle en a presque oublié ses rébellions d’antan. Il vante les mérites des paradis artificiels haschisch, cocaïne, speed ou LSD qui seuls peuvent procurer l’illusion d’une fraternité. Il provoque volontiers à coups d’invectives ou de scènes salaces, mais fait surtout le pari de réveiller la langue anglaise. Au diable la pudibonderie ! La Gifle doit se lire comme un manifeste pour une nouvelle littérature australienne qui se moque des figures tutélaires de l’Empire britannique. À ce titre, on ne peut que saluer son énergie, son audace et son ambition, tout en s’étonnant que ce roman ait été couronné en 2009 par le prix des écrivains du Commonwealth.


Je rajoute :
MEFIEZ VOUS DES APPARENCES !!!!!!!!!

Oui, bizarre mais parfois il ne faut pas chercher à comprendre.

Piège Berbère de Dan Chartier

Sous prétexte d'enquête policière, très bien menée (humour, dérision , lyrisme parfois, émaillent le récit ) nous voyageons d'Annecy (quelle belle ville , décrite avec amour )au Maroc , en terres berbères( là c'est le dépaysement complet !) !!!

C'est avec délectation que j'ai "revu" des endroits que j'ai parcourus en 4X4 lors d'un périple dans le Sud Marocain ; j'ai retrouvé "la magie" que j'avais éprouvée il y a , déjà , 15ans !!!!!!!!!!!!!

LE COLLIER DE JERUSALEM

Avec ce roman intense et des personnages emportés par la vague de contestation et de violence qui déferle sur le monde au cœur des années soixante , BELVA PLAINéclaire d'un jour émouvant les grandes turbulences et le choc des générations qui bouleversent les Etats -Unis au cours de cette décennie dramatique

LE MAGASIN DE CHAPEAUX

Non , ce n'est pas "très léger" car nous sommes à Paris l'hiver 44 .........au centre de la grande Histoire invités à partager le quotidien d'êtres humains pris au piège d'une tourmente qu'ils affrontent au jour le jour , avec d'autant plus d'héroïsme qu'ils ne l'ont pas souhaitée !

L'auteur est un historien de grand renom, homme de radio et de télévision , professeur à la Sorbonne , romancier de talent : PIERRE MIQUEL(né le 30 juin 1930, mort le 26 novembre 2007)

Il m'inspire celui-là. Je lis en ce moment "A l'encre russe" de Tatiana de Rosnay. C'est très bien mais je suis fatiguée en ce moment. Je n'avance pas.

LE CERCLE DU SILENCE de DAVID HEPBURN

Au cours de cette intrigue magistralement menée  nous sommes confrontés à de multiples "ingrédients": organisation secrète, technologies de pointes , complots , corruptions , prostitution infantile ...................
C'est un thriller brillant , captivant , dense ..................jusqu'à la dernière page (636)

DISSIMULATION DE PREUVES de DONNA LEON

Une victime odieuse, un lieutenant de police plus occupé par sa carrière que par la quête du vrai coupable, un commissaire dont on se prend tout de suite de sympathie, entouré d'une équipe aux méthodes un peu douteuses mais que l'on ne peut s'empêcher d'approuver. Le tout parsemé de visites de Venise et de cuisine italienne…
Le rythme n'est pas trépident mais on ne s'ennuie jamais........ 

Ce commissaire est le héros d'une série télévisée "Le commissaire Brunetti :enquêtes à Venise"

J'aime bien ses aventures aux travers des rues et des canaux de Venise.

En général j'aime revoir, dans les films ,des lieux visités et appréciés : voyage dans un fauteuil cette fois-ci!!      

Ca fait moins mal aux pieds

Meurtre à l'universitéde Batya Gour

Au cours de l'enquête policière nous sommes "plongés" dans les dédales de l'université de Jérusalem et imprégnés de littérature , plus exactement, de poésie hébraïque
Cela peut déconcerter ;pour ma part j'ai aimé ........................... 

Tout est en nuance, tout est contradiction.
Tout est humain.

COUPS SUR COUPS de GRAHAM HURLEY

"Tout simplement le meilleur "police procedural" que j'aie lu cette année " HARLAN COBEN en 2003

J'ai terminé "A l'encre russe" de Tatiana de Rosnay.

Un bon roman pas du tout à l'eau de rose. Beaucoup de secrets à déc ouvrir et un voyage à Saint Pétersbourg !

Les Anges brisés de Somerstown

Graham Hurley







« Pour moi, le défi est de traduire les pressions sociales en un récit qui agrippe le lecteur », résume Graham Hurley.
Le cahier des charges est parfaitement rempli avec Les Anges brisés de Somerstown, troisième et excellent roman de notre auteur mettant en scène l’inspecteur Joe Faraday. Plus notre homme avance dans sa « carrière », plus il patine dans une cité où des gamins de dix ans vivent dans des immeubles en ruine, où les mères n’attendent rien qu’un autre lendemain qui déchante, où de méchantes frappes narguent une police impuissante malgré ses rodomontades.
Faraday relève les compteurs d’une Angleterre travailliste qui craque sous le vernis clinquant, avec en bandoulière son humanisme de plus en plus fatigué. On retrouve avec plaisir le brave inspecteur et ses collègues, on suit les manoeuvres de leur hiérarchie contrainte à l’agitation vaine, on liste les conséquences sinistres d’une déliquescence sociale que rien ne semble pouvoir freiner. « Putain, mais qu’est-ce qu’on a fait pour en arriver là », lance un de ses personnages. Le constat fait frémir, bien sûr, d’autant qu’Hurley le souligne avec beaucoup d’intelligence, sans excès ni pathos.
La même sensibilité est à l’oeuvre pour décrire la vie privée de Faraday, chaotique elle aussi avec son lot de trahisons et d’incompréhensions.
Hurley monte donc en puissance et s’impose définitivement au sommet du police procedural actuel. En compagnie de Mankell, Harvey, Rankin, Indridason. Fine équipe.
    

J'ai terminé hier soir le livre de poche que j'avais emmené (dans ma poche) à Rome : "7 ans après" de Guillaume Musso. J'en avais lu quelques-uns et j'avais laissé tomber quelques temps.

C'est un roman agréable à lire avec beaucoup de rebondissements qui nous emmène entre autre en France, au Brésil.........

Le résumé : "Après un divorce orageux Nikki et Sebastian ont refait leur vie, très loin l'un de l'autre. Jusqu'au jour où leur fils Jérémy disparaît mystérieusement. Fugue ? Kidnapping ?"

LES QUAIS DE LA BLANCHE de GRAHAM HURLEY

Une"héroïne" ...............l'héro, la blanche


A Portsmouth, ancien arsenal de la Marine britannique, l'héro se vend à bon prix. Aussi les dealers venus d'ailleurs, Jamaïcains de Brixton et Scousers de Liverpool, affluent-ils en nombre, bousculant la carte locale du crime.
John Faraday, flic intègre et amateur d'oiseaux, a été affecté à Tumbril, opération policière clandestine destinée à piéger l'arrogant Bazza McKenzie, jadis revendeur de came, aujourd'hui homme d'affaires ayant pignon sur rue.
Trébuchant sur des obstacles inattendus, Faraday en vient à se demander : Qui a intérêt à faire échouer Tumbril ? C'est quand son fils sourd-muet, J.-J., est arrêté après la mort par overdose d'un étudiant, qu'il prend la pleine mesure de son isolement.
Sur fond de manifestations contre la guerre d'Irak, Les Quais de la blanche, " police procedural " implacable, dénonce la dérive des pouvoirs publics et la nouvelle violence des sociétés occidentales contemporaines.

J'ai eu du mal "à entrer" dans l'histoire mais suis allée jusqu'au bout     

PARJURES de GILLES VINCENT

«… Parjures » ne se lit pas, il se savoure… « Parjures » fait partie de ces romans qui vous prennent par la main dès le premier chapitre et ne vous laissent pas repartir… » 

PETITE SOEUR DE PATRICIA MACDONALD

Angoisse et suspense, ingrédients maniés avec dextérité par l'auteur d'Un étranger dans la maison

Un thriller haletant  

Je pense sincèrement qu'en ce moment je n'ai pas trop besoin de lire de thriller

C'est ben vrai!!!!!!!!!!!!!!!!! 

UNE TRICHE SI PARFAITE

"Dans ce nouveau thriller , BALDACCI(DAVID) a su formidablement raconter une escroquerie grandiose "

D.B.LIRE

HAKA de CARYL FEREY

. Intrigue époustouflante; style incisif , percutant et lyrique !

A l'instar du Haka magistralement exécuté par les All-Blacks , ce bouquin étonne par sa noirceur et son agressivité !
Haka , polar ethnique s'il en est , sorti en 1998 et révélateur d'un jeune auteur Français tombé amoureux de ce lointain pays qu'est la Nouvelle-Zélande . Férey en est à ses débuts et même si l' intrigue est loin d'être parfaite , elle nous prend "aux tripes" et on en redemande.......................

ATTENTION :AMES SENSIBLES PASSEZ VOTRE CHEMIN OU VOS NUITS SERONT "DIFFICILES"   

UTU de CARYL FEREY

Même "milieu" que le précédent : nous sommes chez les Maoris avec leurs coutumes , leurs rites plus ou moins barbares , violents ..................................C'est une autopsie radicale de l'enfer humain  

Utu = vengeance

ATTENTION :AMES SENSIBLES PASSEZ VOTRE CHEMIN OU VOS NUITS SERONT "DIFFICILES

Ouh la la je tiens à mes nuits !