Échanges de lien | Pour les échanges de liens, veuillez me contactez en le laissant votre adresse ainsi que petit descriptif.
N'oubliez que vous pouvez toujours vous inscrire en tant que membre et ouvrir un nouveau post à forum > Ici on se présente > Topic publicité |
|
| Noël dans nos régions (ou pays) | |
| | Auteur | Message |
---|
douce teigneuse Admin
Messages : 19842 Date d'inscription : 28/10/2010
| Sujet: Noël dans nos régions (ou pays) Dim 21 Nov 2010, 11:53 | |
| | |
| | | douce teigneuse Admin
Messages : 19842 Date d'inscription : 28/10/2010
| Sujet: Re: Noël dans nos régions (ou pays) Dim 28 Nov 2010, 11:42 | |
| Ce post est pour tout le monde !!! Racontez le Noël de votre région , de votre pays ; quelles que soient votre religion et vos croyances !!!!! Aujourd'hui commence L'AVENT L'Avent Quatre semaines avant Noël Les quatre semaines incluant les quatre dimanche précédant la veille de Noël correspondent à l'Avent. Avent, du latin adventus qui signifie venue, arrivée. Pour les chrétiens, ce terme classique fut employé pour désigner la venue du Christ parmi les hommes.Depuis le pape Grégoire I, nommé aussi Grégoire le Grand, l'Avent représente la période de la préparation de la venue du Christ. Elle commence avec le 4e dimanche avant Noël et marque le début de l'année ecclésiastique. La grisaille et les journées courtes s'installent "En célébrant chaque année la liturgie de l'Avent, l'Eglise actualise cette attente du Messie : en communiant à la préparation de la première venue du Sauveur, les fidèles renouvellent leur désir ardent de son second avènement" (Cathéchisme de l'Eglise catholique). Novembre s'installe dans les villes et les campagnes avec sa grisaille, des journées courtes, la nuit qui envahit les maisons, la pluie, le froid, le vent. Déjà aux époques paiennes, des réjouissances étaient organisées à cette époque. Elles manifestaient la volonté des hommes de conjurer la peur de rentrer dans une maison morte plongée dans la nuit et l'arrivée effrayante des longues nuits. Le symbole principal de l'Avent est sans conteste la lumière, ce qui est compréhensible à cette époque de l'année. La lumière non seulement chasse l'obscurité mais aussi représente l'espoir et la lutte contre le mal. Au gré des fêtes, l'attente de Noël se transforme en célébration de la lumière et de la fécondité. Les jours sombres se remplissent de lumières. Préparer Noël c'est transformer les tristes journées de novembre en instants féeriques plein d'espoir. C'est conjurer les mauvais sorts apportés par l'imagination transie par le froid et la nuit. C'est conjurer la mort. Le soleil se couche, vive le soleil et célébrons le. Dès l'Avent la maison toute entière se pare dans l'attente du grand jour : - couronne de l'Avent sur la table, - couronne sur la porte d'entrée, - guirlandes autour des portes, - lumière chaude des bougies. La fête de la Saint André fixe à quelques jours près, l'entrée dans l'Avent. (30 Novembre) Le dimanche le plus proche de cette fête est le premier dimanche de l'Avent. (aujourd'hui!) Nos ancêtres au nord de l'Europe, qui craignaient de voir le soleil disparaitre pour toujours, habillaient leur logis au coeur de l'hiver de couronnes composées de feuillages verts. En Allemagne, on connaît la couronne de l'Avent seulement depuis la Première Guerre Mondiale. Couronne de l'Avent La couronne est un ancien symbole aux significations multiples. Les couronnes rondes de l'Avent évoquent le soleil et annoncent son retour. Plus récemment, un pasteur allemand décida d'allumer chaque jour une bougie disposée sur une roue, pour marquer les 24 jours qui précédent Noël. La roue fût remplacée par du sapin et les bougies réduites à 4. Elle marquent les 4 dimanche qui précédent Noël. Pour les chrétiens, cette couronne est aussi le symbole du Christ Roi, le houx rappelant la couronne d'épines posée sur la tête du Christ avant sa mise en croix. Les 4 dimanche symbolisent aussi les 4 saisons et les 4 points cardinaux. Noël sera là lorsque la dernière bougie sera allumée. Le plus souvent les bougies sont rouges pour évoquer le feu et la lumière. Sur les couronnes d'inspiration suédoise, les bougies ont blanches, couleur de fête et de pureté. En Autriche on les choisit violettes car cette couleur est symbole de pénitence. Le calendrier de l'Avent pour patienter Cette tradition germanique est née de l'imagination d'un père de famille voulant canaliser l'impatience de ses enfants. Il découpa des images pieuses qu'il leur remit chaque matin. Un peu plus tard, les images pieuses se sont envolées pour laisser place à des biscuits. Le calendrier est ainsi né. Les friandises de l'Avent Des boissons qui réchauffent vin chaud, Glögg, vin balois du nel an, Certaines fêtes donnent également le signal de l'entrée de l'hiver, comme Halloween le 31 octobre, les allemands suivent de près avec la Saint Martin le 11 novembre. La plus importante pour les habitants du nord et de l'est de l'Europe reste la Saint Nicolas le 6 décembre. | |
| | | Carlota
Messages : 217 Date d'inscription : 31/10/2010 Age : 78
| Sujet: Re: Noël dans nos régions (ou pays) Mar 30 Nov 2010, 13:16 | |
| Bonjour à toutes Je vous livre mes souvenirs d'enfance... Noëls d'hier et d’aujourd’hui ! Dans mon enfance le père noel n'existait pas! C'était le petit Jésus qui amenait les cadeaux. La veille de Noel on mettait nos chaussures dans la cheminé (chez nous la cheminé était très grande et on pouvait s'asseoir "dedans sous le manteau" à côté du feu. Nous avions un banc sur le coté, c'était ma place, celle de mon père et de ma soeur. Ma mère avait son petit banc de l'autre côté du feu. La cheminée de la maison de mes parents était très grande !(C’était une maison construite pour le mariage de la grand-mère de mon père) Les soirées d'hiver, quand il faisait très froid, on mangé "dans la cheminée" ! On mettait une petite table, on mangeait et on restait après le diner et à la veillée mes parents nous racontaient leur enfance, ou des histoires. C'est par là que le petit Jésus descendait à Noel pour déposer nos cadeaux, qu'on découvrait le lendemain ! Et un jour arriva que moi je n'ai pas eu des cadeaux ! J'avais 7 ans et je venais d'entrer cette année là à l'école. (avant c'était comme ça) Mes parents me croyant assez grande pour ne plus croire au Petit Jésus, on décidé cette année là de me faire une blague ! Ma soeur qui était plus jeune que moi de 3 ans, a eu une jolie table en plastique avec des tasses à café...et moi horreur des horreurs j'ai eu des têtes d'ail ! J'avalé mes larmes, je ne comprenais pas pourquoi moi je n'ai pas eu de cadeau ! Mes parents rigolaient...et pour moi c'était mon pire Noel ! J'ai appris plus tard que mon père ayant vu cette jolie table en plastique, avait dépensé tous les sous nécessaires pour acheter les cadeaux à nous deux ! Le plastique venait d'arriver chez nous et c’était très cher. Plus tard, le père noel est arrivé et avec lui le sapin. J'ai commencé à en faire un lorsque mon petit frère et ma petite soeur sont arrivés (j'avais 16 et 19 ans) et je leur achetais toujours des cadeaux. Ils s'en souviennent encore. Je garde cette habitude de déposer toujours les chaussures des enfants devant le sapin ! Mes enfants étaient ravis de découvrir leurs cadeaux le 25 au matin. La seule tristesse pour moi c'est que pour moi pendant des années je n'avais pas eu de cadeau, jusqu'à que mes enfants on compris et convaincu leur père que la mère noel existait ...mais le père noel aussi Chez ma belle-fille les habitudes sont différentes. Le père noel passe avant le diner et on ouvre toute suite les cadeaux ! Mais chez moi, au pied du sapin, il y a toujours les chaussures et un petit cadeau pour tous le 25. Mes petites filles sont ravies, car les cadeaux ne sont jamais dans liste de la lettre au père noel Chez eux ils font pareil ! Comme quoi deux cultures différentes peuvent toujours faire des heureux | |
| | | douce teigneuse Admin
Messages : 19842 Date d'inscription : 28/10/2010
| Sujet: Re: Noël dans nos régions (ou pays) Mar 30 Nov 2010, 14:12 | |
| | |
| | | douce teigneuse Admin
Messages : 19842 Date d'inscription : 28/10/2010
| Sujet: Re: Noël dans nos régions (ou pays) Sam 04 Déc 2010, 17:36 | |
| LE BLE DE SAINTE BARBE (4 décembre)en ProvenceLe premier événement qui marque le début de la quarantaine de Noël est sans conteste la Sainte-Barbe qui se déroule le 4 décembre. Ce jour-là, il est de tradition de planter dans une petite soucoupe du blé et des lentilles. Les jeunes pousses représenteront dans la crèche les champs et constitueront un présage pour la prospérité de la famille durant l'année à venir. On dit : "Quand lou Blad vèn bèn, tout vèn bèn" (quand le blé vient bien, tout vient bien). Ces petites soucoupes de blé sont généralement choyées, on les déplace du bord de la cheminée au soleil de la fenêtre. Il était de tradition qu'avant que le blé ne commence à dépérir faute de place pour ses racines, on aille le planter aux quatre coins d'un champ ensemencé car cette pratique permet semble-t-il d'obtenir de meilleures moissons. Au sujet de ce blé, on trouve quelques anecdotes. Ainsi, dans le Var, on gardait un peu de blé séché de la Sainte-Barbe et, lors de gros orages, on en jetait une pincée dans le feu en invoquant Sainte Barbe, protectrice des artificiers, pour qu'elle protège la maison de la foudre | |
| | | Saxo
Messages : 9148 Date d'inscription : 29/10/2010 Age : 74 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Noël dans nos régions (ou pays) Sam 04 Déc 2010, 18:56 | |
| Je n'ai pas encore mis mes graines, ce sera des lentilles cette année, mais j'ai le temps jusqu'à minuit...... quoique ce soir ce ne sera pas trop tard, je n'ai pas fait la sieste, ni hier, ni aujourd'hui et je suis vannée. Il gèle, l'eau de la mare est toute prise.................; | |
| | | douce teigneuse Admin
Messages : 19842 Date d'inscription : 28/10/2010
| Sujet: Re: Noël dans nos régions (ou pays) Dim 05 Déc 2010, 14:59 | |
| La crèche Une coutume médiévale encore bien vivante. Foires aux santons dans toute la Provence dès la mi-Novembre (celle de Marseille date de plus de 150 ans !), expositions de crèches du monde entier et meilleurs santonniers d’art de France à Sisteron, crèches vivantes (à Aubagne), crèche au laser (à Allauch), santons à l’effigie des gens du village (à Grambois), Route des Crèches de Manosque à Esparron du Verdon et même crèche contemporaine réalisée par un artiste niçois … En ce mois de décembre, toute la Provence se prépare à fêter Noël ! Si l’on ne sait pas exactement d’où vient le mot “crèche” - de l’allemand “Krippe”, du provençal “grupi”, du patois “crupio” ? - on peut cependant avancer que la tradition de la crèche est d’origine médiévale, puisqu’elle aurait été inventée par Saint François d’Assise en Italie au 13ème siècle, avant de se répandre en Provence au début du 14 ème siècle. De même les “santoni” (petits saints) italiens seraient devenus des “santoun” provençaux en débarquant à Marseille. Venues donc d’Italie, les premières crèches étaient à l'origine destinées aux églises et constituées de personnages fort simples faits de papier bouilli ou de plâtre, représentant la Vierge et les Saints, le Pape ainsi que moines, évêques et cardinaux. C’est à Marseille que la crèche devient “provençale” et privée.Très vite, les provençaux s’approprient cette tradition étrangère, en remplaçant les saints par des personnages plus proches d’eux, figurant les personnages typiques de leurs villages : le Ravi et le voleur d’enfants, l’Aveugle et son fils, Pistachié et Jiget (deux valets de ferme destinés à faire rire), les Vieux assis sur leur banc … Sans oublier tous les petits métiers d’alors, le rémouleur et le meunier, les bergers et le boulanger avec son panier de fougasses, la marchande d’ail et la poissonnière, les valets de ferme portant lanternes, le pêcheur avec son filet sur l’épaule, la femme à la cruche remplie d’eau fraîche … Pendant longtemps exposée dans les églises, la crèche provençale entre dans chaque foyer à la fin du 18ème siècle. Quand à la période de la Révolution, la messe de minuit et la crèche furent interdites, les Marseillais prirent l’initiative d’installer des crèches privées … à leur domicile. C’est d’ailleurs également à un Marseillais, Jean-Louis Lagnel, que l’on doit le premier santon en argile, aux alentours de 1800 - jusqu'alors, les personnages avaient été fabriqués en bois, cire, verre ou faïence. Et c’est aussi à Marseille que se tint la première foire aux santons, au milieu du 19ème siècle. Une foire qui existe encore aujourd’hui, de même que c'est toujours à partir d'une poignée d'argile rouge que le santonnier modèle et sculpte le corps, les vêtements et les accessoires qui personnalisent chaque santon, qui sera ensuite séché, cuit au four et peint à la gouache. Aubagne, ville natale de Marcel Pagnol et capitale des santons.Outre ces santons d'argile, il est de tradition également de fabriquer des santons "habillés" généralement plus grands et plus haut de gamme, comme ceux de Raymond et Sylvette Amy, artisans à Aubagne depuis 1966 : pendant que Raymond modèle et sculpte l'argile pour lui donner la forme d'un corps et l'expression délicate d'un visage, Sylvette découpe, taille, coud les tissus pour créer les costumes provençaux, à la mode du 19ème siècle, qui vont habiller les santons. C’est d’ailleurs Aubagne qui est devenue la “capitale” du santon en Provence, grâce au savoir-faire ancestral de ses maîtres santonniers. Les plus anciens ateliers, réhabilités en 1995, existent toujours sous l’appelation "Ateliers Thérèse Neveu". Née en 1866 d'une famille de céramistes, Thérèse Neveu vécut à Aubagne où cette “grande dame de l’argile” fut la première à exercer le métier de “santonnier”, inventait la technique de la cuisson des pièces qui, jusque là, étaient crues et séchaient au soleil, et “santonnifiait” les notables de sa ville. C’est à Aubagne encore qu’a lieu chaque année une Foire aux santons et céramiques, où vous pouvez admirer une crèche géante, œuvre collective des santonniers aubagnais comptant plus de 150 sujets, sans oublier, tous les deux ans, une Biennale de l'art Santonnier . | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Noël dans nos régions (ou pays) Dim 05 Déc 2010, 17:59 | |
| Cette année, ma fille reçoit les frères et soeurs de son mari qui arrivent de Mexico. Ils arrivent le 25 décembre et repartent le 31. Je me souviens qu'à Mexico, lorsque j'y étais pour le mariage de ma fille, en décembre 2008, (deux ans déjà !!!!!!!!!!) j'ai vu une magnifique crèche à taille réelle sur Réforma (la plus grande avenue de Mexico). Et puis je me souviens aussi d'un détail amusant...... je ne sais pas si on peut appeler cela une "tradition".... parce que c'est commercial ! Un grand nombre de personnes mettent sur leurs voitures des cornes de rennes en plastiques ! C'est drôle à voir !!! On n'a pas l'habitude de voir ça...... et au début.... je n'avais pas compris que c'était des bois de rennes ! j'avais demandé à mon gendre ce que c'était ! On avait bien rigolé.... parce que pour lui, c'était évident ! |
| | | Matriarche3
Messages : 8740 Date d'inscription : 29/10/2010 Age : 90 Localisation : Belgique, province de Namur, Mariembourg
| Sujet: Re: Noël dans nos régions (ou pays) Dim 05 Déc 2010, 20:29 | |
| Je chercherai mais en Belgique à part les cantons de l'Est et Bruxelles il n'y a pas trop de légende de Noël et personnellement habitant en ville depuis toujours nous nous contentions d'un beau sapin et je recevais surtout des jouets et bonbons à Saint Nicolas. à Noël c'était plutôt du massepain (fabriqué par maman) et des belles pommes rouges. C'était la guerre et je recevais ce que mes parents pouvaient me donner. Mes filles ont été plus gâtées et quoique non croyants nous faisions une belle crèche achetée en Provence. Une de mes fille a repris cette crèche et l'installe tous les ans. | |
| | | Carlota
Messages : 217 Date d'inscription : 31/10/2010 Age : 78
| Sujet: Re: Noël dans nos régions (ou pays) Dim 05 Déc 2010, 23:34 | |
| En attendant Noel, bonne Saint Nicolas à Matri et à toutes/tous | |
| | | Saxo
Messages : 9148 Date d'inscription : 29/10/2010 Age : 74 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Noël dans nos régions (ou pays) Lun 06 Déc 2010, 07:56 | |
| Les Noêls de mon enfance et tant que mes parents ont été vivants, ont été chaleureux. Ma grand-mère maternelle habillait mes poupées avant de me les offrir, elle m'avait habiller un berceau en rotin avec du tissu genre Liberty que j'ai gardé très longtemps, les petits draps, édredons, taies d'oreiller et toutes ses petites choses étaient fabriquées par elle mais je n'ai réalisé tout ça qu'après bien qu'elle soit ma Mamie préférée. Les grands-parents paternels ressemblaient à ce que sont mes beaux-parents actuels...... sans fantaisie et ils nous donnaient de l'argent (10 francs le grand-père et 5 francs la grand-mère) c'était beaucoup à cette époque et je faisais ma cagnotte pour acheter des livres..............déjà !!!!! Mon père adorait la période de Noêl et il aimait avoir sa famille réunit tout autour de lui, c'était SA joie, il n'avait jamais connu ça dans son enfance, je suis un peu comme lui sauf que les enfants mariés il faut se partager et c'est une année chez nous, une année chez les beaux-parents (les leurs et les miens !) Cette année je n'ai envie de rien, peut-être la conjoncture, peut-être le contre-coup de toutes les emmerdes que j'ai actuellement mais je n'ai rien fait et je n'ai envie de rien faire, je crois que je vais sauter l'année 2010 et repartir l'an prochain sur un autre pied............. Sinon, c'est la crèche avec la mousse que l'on va chercher dans la colline, les pignes de pin, les plants de romarin ou de thym qui font les arbres, les cailloux que je garde une année sur l'autre, le gravier pour les chemins et les branches d'arbres (pin, genevrier etc) qui servent de sous-bois. Les santons sont comme la chanson dans un carton, entourés de papier de soie pour qu'ils ne s'abiment pas mais il y a toujours de la casse et la colle vient à mon secours. Tiens..............elle est faite ma crèche..............sur le papier | |
| | | douce teigneuse Admin
Messages : 19842 Date d'inscription : 28/10/2010
| Sujet: Re: Noël dans nos régions (ou pays) Lun 06 Déc 2010, 10:49 | |
| St NicolasLa Saint-Nicolas est une fête principalement tournée vers les enfants, mettant en scène le saint Nicolas de Myre. C'est une tradition vivace dans plusieurs pays européens, qui se déroule le 5 et/ou le 6 décembre. On fête la Saint-Nicolas surtout aux Pays-Bas, en Belgique, au Luxembourg, au nord et nord-est de la France (en Flandre française, dans le département des Ardennes, en Franche-Comté, en Alsace où elle est fortement ancrée, et en Lorraine dont saint Nicolas est le saint patron), en Allemagne, en Autriche, en Croatie, en Hongrie, en Pologne, en République Tchèque, en Roumanie, au Royaume-Uni, en Slovaquie, en Suisse, etc. Les traditions diffèrent selon les régions. Un trait commun à ces célébrations est la distribution de cadeaux ou friandises aux enfants, qui est parfois substituée par celle du Père Noël. à Matri et tous ceux pour qui St Nicolas a de l'importance !!!!! | |
| | | douce teigneuse Admin
Messages : 19842 Date d'inscription : 28/10/2010
| Sujet: Traditions provençales Mar 21 Déc 2010, 17:57 | |
| En Provence, comme dans bien des régions de France, le soir de Noël est une fête familiale par excellence. Comme dans bien des cas, il faut reconnaître tout de même que notre région a mieux perpétué qu'ailleurs les vieilles traditions et qu'ici on doit certainement fêter la Noël en sachant mieux qu'ailleurs la signification de certaines actions ou coutumes.
Ces coutumes, nous allons vous les faire découvrir...
Le "Cacho-Fio" Cette tradition prend certainement sa source dans les fêtes païennes très anciennes liées au solstice d'hiver qui donnaient lieu à de grands feux de joie comme cela peut encore se pratiquer en été lors de la Saint-Jean.
Le soir de Noël, lorsque la table de fête est dressée, le plus âgé de la maison aidé du plus jeune choisit la plus grosse bûche possible parmi la provision de bois pour l'hiver (parfois il est question de chêne, parfois de bois d'arbre fruitier). Ensemble, tenant la bûche chacun à un bout, ils font trois fois (symbole de la Trinité) le tour de la table avant de la mettre dans la cheminée, l'aïeul l'arrose d'un verre de vin cuit en prononçant les paroles suivantes :
Allégresse, allégresse !
Mes beaux enfants, que Dieu nous réjouisse !
Avec Noël tout bien vient,
Dieu nous fasse la grâce de voir l'an qui vient,
Et, si nous ne sommes pas plus, que nous ne soyons pas moins.
Cette bûche, qui rappelons-le était choisie bien grosse, devait brûler doucement dans un coin de l'âtre jusqu'à la nouvelle année. On peut dire que si cette coutume n'est plus trop respectée de nos jours, il reste dans toutes les régions la bûche de Noël, celle fabriquée par le pâtissier qui permet de donner une certaine survivance à cette tradition très ancienne.
Le "Gros Souper" Après cette tradition du "Cacho-Fio", commence à proprement parler le "Gros Souper" de Noël qui permettait de patienter jusqu'à la messe de minuit.
Ce qui frappe lorsqu'on étudie ce repas de fête, c'est que ce dernier est un repas maigre qui privilégie les légumes aux viandes et aux sauces grasses. Ce repas devait proposer une profusion de plats confectionnés avec tout ce dont on disposait comme denrées sur place. Ceci fait que suivant les lieux on note d'assez importantes disparités quant au contenu des assiettes. Malgré tout, encore une fois, la constante principale est que chacun des plats est constitué principalement de légumes.
La table de fête La table de fête devait être recouverte de trois nappes, éclairée par trois chandeliers (symbole de la Trinité) et tous les plats devaient être présentés en même temps au début du repas (desserts compris). Suivant les lieux, la première nappe était enlevée avant les desserts. En fin de repas, la table ne devait pas être desservie, on nouait juste les coins afin qu'il ne traînent pas sur le sol et que de mauvais esprits ne puissent monter sur la table.
On ne desservait pas la table car, ainsi, les ancêtres pouvaient durant la nuit venir participer au repas comme les vivants.
La place du pauvre Dans bien des endroits, il est également de tradition de laisser une place vide au cas où un indigent se présenterait pour partager le repas. Cette tradition s'appuie plus à l'origine sur le fait que cette place d'honneur servait à honorer le souvenir des parents disparus plutôt qu'à accueillir quelque mendiants.
Le menu Comme nous l'avons dit, le gros souper était constitué de légumes et de fruits produits sur place par chaque famille. Par conséquent, suivant les lieux et les productions, il ne ressort pas de mets traditionnels mais plutôt plusieurs spécialités parfois très localisées, nous citerons Mistral qui décrit un menu de Noël ainsi :
Escargots (passés nature 2 à 3 minutes sur la braise), morue frite, muge aux olives, cardes, cardons, salade de céleri, fougasse à l'huile et les treize desserts.
On peut constater que ce menu, même s'il fait état de nombreux plats, est constitué de mets simples, bien que Mistral fut issu d'une famille aisée.
Comme autres spécialités, il est possible de citer :
A proximité du littoral, le plat principal était la bouillabaisse que les pauvres confectionnaient à base de morue et de cardes.
A Grans (Bouches du Rhône), on mangeait des cardes blanchies et de la salade de céleri que l'on trempait dans l'huile d'olive.
En Haute Provence, le repas comportait différents gratins en particulier d'épinards et de morue frite à l'huile d'olive et garnie de câpres, du céleri au fromage, des oeufs durs...
A Six-Fours-les-Plages, on faisait un gratin de chou-fleur à la crème et de la morue.
On confectionnait aussi du côté des Alpes maritimes des raviolis et des pâtes fraîches.
En Ubaye, la spécialité était les tourtes aux légumes.
Comme on peut s'en rendre compte il n'existe pas de plats spécifiques pour le Noël de Provence, il faut simplement qu'il y ait le plus de mets possible et que ces derniers soient principalement à base de légumes...
Les treize desserts Le met qui est resté le plus populaire est le dessert. En respectant le même esprit que le reste du gros souper, la tradition cite 13 desserts (nombre des apôtres), mais encore une fois il est quasiment impossible de définir une liste précise et immuable de ces derniers. La constitution de ces desserts est d'ailleurs chaque année un sujet de discussion assez houleux. Pour ne pas verser dans la polémique, nous dirons que là également ce qui compte c'est de faire avec ce que l'on trouve sur place. Voici un exemple parmi d'autres qui provient de la région de Brignoles :
Raisins, figues, amandes, prunes, poires, pommes, cédrats (citrons) confits, confiture de coing, fruits au moût de raisin, nougat blanc, nougat noir, galettes au lait, pompe à l'huile d'olive.
En bref, si vous souhaitez vous aussi faire les treize desserts, ce qui est important c'est qu'ils soient treize et que tous soient sur la table en même temps. Petit détail, les desserts étaient accompagnés de vin cuit.
Ces treize desserts concluaient le gros souper et permettaient de faire patienter jusqu'à la messe de minuit. Il est à noter également que la messe ne concluait pas pour autant la soirée, on passait généralement la nuit à veiller en racontant des anecdotes du passé, en jouant parfois aux boules, en faisant toutes sortes de farces bruyantes et en dégustant l'anchoïade dans laquelle on trempait des coeurs de céleris.
Ce sont des coutumes passées sauf les treize desserts !!!!!!
| |
| | | douce teigneuse Admin
Messages : 19842 Date d'inscription : 28/10/2010
| Sujet: Re: Noël dans nos régions (ou pays) Jeu 23 Déc 2010, 09:26 | |
| [img] [/img] | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Noël dans nos régions (ou pays) | |
| |
| | | | Noël dans nos régions (ou pays) | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |