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| Vacances et savoir-vivre | |
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douce teigneuse Admin
Messages : 19842 Date d'inscription : 28/10/2010
| Sujet: Vacances et savoir-vivre Sam 30 Juil 2011, 11:27 | |
| L’été, le savoir-vivre rime parfois avec le laisser-aller
Loin de chez lui, débarrassé des contraintes du quotidien, le vacancier n’hésite pas à prendre ses distances avec la règle. Au point que certaines communes sont obligées de sévir.
Vacances, insouciance. Deux mots qui se marient si bien. Au point qu’on en oublie parfois d’emporter avec soi en voyage les règles de base du savoir-vivre. C’est en tout cas le constat que dresse Pierre Parrat, adjoint au maire de Perpignandélégué à la sécurité. Au mois de juin, et pour la deuxième année consécutive, sa municipalité s’est vue contrainte de prendre un arrêté afin d’interdire aux touristes d’arpenter les rues de la ville dans des tenues qu’on enfile d’ordinaire pour se rendre à la plage…
Adopter un comportement citadin Gare aux contrevenants : toute personne se promenant torse nu ou en maillot de bain s’expose à une amende de 35 €. Même si, le plus souvent, les policiers municipaux se contentent d’un simple rappel à l’ordre. « Perpignan se trouve à une dizaine de kilomètres de la mer. Ce n’est pas une station balnéaire. On se doit donc d’adopter un comportement citadin. Il en va du respect d’autrui. Un respect qui se perd, sous l’influence croissante de l’individualisme », affirme l’élu.
La question de la tenue vestimentaire se pose aussi de manière récurrente – et avec davantage encore d’acuité – dans un certain nombre de lieux de culte qui se trouvent être aussi de véritables attractions touristiques. Un exemple : Notre-Dame-de-la-Garde, l’emblème de Marseille, qui accueille chaque année un million et demi de personnes.
Nombre d’entre elles arborent des tenues très courtes ou omettent d’ôter leur casquette en entrant. « Tout occupées à se repérer dans les lieux ou à suivre les explications de leur guide, elles ne se rendent pas compte que leur attitude n’est pas convenable », raconte le P. Jacques Bouchet, recteur de la basilique. Souvent, c’est un téléphone qui sonne en pleine messe : « Tu ne devineras jamais où je suis… »
Parfois, des touristes qui pénètrent dans l’édifice avec, au bout d’une laisse, leur indéfectible compagnon. « Quand nos gardiens les rappellent à l’ordre, ils obtempèrent volontiers et s’excusent, sincèrement désolés », note quand même le prêtre. Ce manque de savoir-vivre, qui n’est certes pas l’apanage des vacanciers, se décline de mille et une manières.
Bouteilles, mégots et autres détritus À Vallon-Pont-d’Arc (Ardèche), il prend parfois la forme de cadavres de bouteilles et autres détritus massivement abandonnés sur les rives de la rivière, après des soirées festives. Ou bien celle du mégot encore incandescent qu’on jette au milieu de la végétation, sans se soucier des risques d’incendie. « On vient chercher ici une certaine qualité de vie, mais on s’emploie à la piétiner », peste ainsi la propriétaire d’un gîte d’étape à propos de certains visiteurs sans trop d’égards pour cette nature qu’elle affectionne tant.
« Je ne suis pas bien sûre qu’ils se comporteraient de la sorte dans leur environnement habituel », dit-elle, avant d’avouer ce qu’aucun professionnel du tourisme n’est censé avouer : « Nous sommes très contents de voir arriver les vacanciers. Mais nous sommes aussi très contents de les voir repartir… »
Car, comme le relève le psychiatre Philippe Jeammet, trop souvent le touriste a tendance à arriver en conquérant, « convaincu qu’il a tous les droits et que ceux qui l’accueillent n’ont qu’à se réjouir de le voir dépenser son argent ». Et pourtant, parler fort jusque tard dans la nuit à la terrasse du café, ne pas dire bonjour quand on entre dans la supérette du village, secouer sa serviette sur la plage sans se préoccuper du sable qui vole au visage du voisin sont « autant d’entorses à la politesse, qui constitue une des conditions de notre liberté », soutient ce médecin.
Le sens de la politesse « On l’a beaucoup décriée, en la taxant d’hypocrisie, en lui reprochant d’être au service des classes supérieures. Mais c’est elle qui nous permet de ne pas être en permanence sous l’emprise de nos émotions et ainsi de respecter la place de l’autre. Elle est la gaine qui entoure le fil électrique. Sans le fil, elle ne sert à rien. Mais sans la gaine, on va tout droit au court-circuit », poursuit-il.
À ses yeux, si l’on néglige les règles de base du savoir-vivre, c’est qu’on néglige autrui. C’est aussi qu’on accorde à soi-même bien peu de valeur. « On ne se sent pas responsable de l’ambiance que l’on crée. On se dit que, quel qu’il soit, notre comportement a bien peu d’importance. Et qu’à tout prendre, autant faire ce qui nous passe par la tête, sans réfléchir, quitte à verser dans le sans-gêne et la vulgarité », analyse Philippe Jeammet.
Ce psychiatre soutient au contraire que les grandes vacances, moment souvent passé en famille, moment où l’on n’est pas pressé, offrent « une occasion sans pareille de transmettre à nos enfants, par l’exemple, le sens de la politesse ».
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| | | douce teigneuse Admin
Messages : 19842 Date d'inscription : 28/10/2010
| Sujet: A l’étranger, rester poli n’est pas toujours facile Sam 30 Juil 2011, 11:30 | |
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A l’étranger, rester poli n’est pas toujours facile
Dans certains pays, les us et coutumes sont très éloignés des nôtres. L’impolitesse représente alors pour le touriste un risque de tous les instants
Dans les pays musulmans, montrer, même involontairement, le dessous de ses chaussures n’expose à aucune amende, même si une telle attitude dénote clairement un manque de respect. Pire qu’une promenade torse nu, aujourd’hui répréhensible, dans les rues de certaines stations balnéaires françaises.
En Iran, en Égypte ou encore en Turquie, la semelle, partie souillée et accessoire des souliers, a quelque chose d’insultant. À l’étranger, comme en France, il existe des codes du savoir-vivre élémentaire souvent ignorés des touristes. Ce qui donne lieu parfois à des situations cocasses.
Ecraser un pied en Mongolie En septembre dernier, Matthias, 25 ans, baroude en Mongolie. D’un trek à l’autre, il voyage dans des minibus bondés. Du coup, faute d’espace, il arrive qu’un voyageur autochtone lui écrase le pied. La même scène se reproduit alors plusieurs fois : confus, celui qui vient innocemment d’écraser le pied du touriste se précipite sur sa main pour la prendre dans les siennes en bredouillant quelques mots.
« J’étais surpris, raconte le voyageur. Je ne comprenais pas pourquoi ces Mongols adoptaient à mon égard ce type de comportement. C’est un guide qui m’a expliqué par la suite les raisons de leur geste. » En Mongolie, marcher sur les pieds de quelqu’un est une provocation. Et attraper les mains de la personne que l’on vient d’offenser en guise d’excuses permet d’éviter le conflit.
Collisions de codes de sociabilité « Il y a des différences culturelles évidentes – alimentaires, linguistiques et vestimentaires – que le voyageur d’aujourd’hui perçoit et recherche, même, pour être dépaysé, explique Jean-Didier Urbain, anthropologue et auteur de plusieurs essais sur les voyages (1). Mais les collisions de codes de sociabilité entre un touriste et un indigène tiennent parfois de divergences plus ténues dont le voyageur n’a pas conscience. »
Lorsque l’on voyage à l’étranger, l’impolitesse constitue ainsi un risque permanent. En Asie, mieux vaut se contenter de joindre les mains en inclinant la tête pour saluer ses protagonistes que tendre la main : les contacts corporels, plutôt faciles dans nos contrées latines, y paraissent incongrus. Au Maroc, refuser le thé qu’on vous offre ou toucher les aliments de la main gauche, celle, impure, qui sert à la toilette, est incorrect.
Plus subtile, la moutza grecque. Au pays de Socrate, lever la paume de sa main les doigts écartés – comme pour signifier aussi bien « stop » que « coucou », en France – représente une insulte des plus vulgaires. Aujourd’hui, voyagistes et guides touristiques renseignent sur le « savoir-vivre » des pays hôtes.
Mais là ou certains voient une prévention nécessaire, d’autres évoquent une perte de piment propre aux périples en terres inconnues. « Jusqu’à quel point doit-on informer le voyageur, s’interroge Jean-Didier Urbain. Si l’on veut conserver intacte l’expérience du dépaysement, mieux vaut peut-être laisser une part à la découverte. »
(1) L’Envie du monde, Bréal, 2011. 269 p., 19,90 €.
Le voyage était presque parfait. Essai sur les voyages ratés , Payot, 556 p., 23 €.
FRANCK BERTEAU
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| | | douce teigneuse Admin
Messages : 19842 Date d'inscription : 28/10/2010
| Sujet: « La voiture, c’est l’anti-lien social" Sam 30 Juil 2011, 11:35 | |
| Gilles Vervisch : « La voiture, c’est l’anti-lien social » Gilles Vervisch agrégé de philosophie, auteur de « Tais-toi et double », un ouvrage sur sa discipline appliquée au code de la route
On le constate tous les jours, y compris sur soi-même : pourquoi une personne normalement civilisée oublie-t-elle au volant les règles les plus élémentaires de la politesse ?
Gilles Vervisch : La voiture rompt notre relation à l’autre. Enfermés dans notre carcasse en ferraille, nous avons l’illusion de la liberté « individualiste ». Les autres sont réduits à des voitures, ils ne sont plus d’autres moi-même. D’ailleurs, on dit : Qu’est-ce qu’il fait, le 4×4 ?… Et le 75, il démarre, oui ou non ?… Les autres ne sont plus que des plaques minéralogiques ou des marques de voitures. Nous ne sommes plus dans une société de face-à-face, où l’autre est reconnu comme un autre soi-même.
N’est-ce pas tout simplement qu’on se sent protégé, qu’on peut insulter à loisir sans craindre un coup de poing ? Peut-être. Sauf que nous savons aussi que les automobilistes sont capables de n’importe quoi. Se faire des queues de poisson et sortir de leur voiture au prochain feu rouge pour se taper dessus ! Non, l’essentiel, c’est que les autres sont dépersonnalisés. Or, Levinas parle du visage comme accès à l’éthique de l’autre, à une relation morale. La voiture, c’est l’anti-lien social.
Certains diraient que, au volant, nous sommes enfin libérés du carcan des conventions… La question de fond est de savoir si ces carcans, ces conventions sociales, cette politesse sont un bien ou un mal, s’ils sont utiles ou nuisibles. Diogène le Cynique fustigeait toutes les conventions sociales comme autant d’hypocrisies, en considérant que la politesse ne fait pas l’honnête homme. Et que nous avons tout intérêt à nous libérer de toutes ces conventions. Bien sûr, la politesse peut avoir un côté mensonger, mais c’est une manière de contracter, de s’habituer à avoir des relations qui soient humaines, d’établir le lien social, voire l’amitié.
En fait, les lois, les conventions sociales ou le code de la route libèrent ? C’est mon avis, qui est loin d’être majoritaire quand il s’agit de voitures ! Tous ceux qui se voient verbalisés pensent être victimes d’une injustice. Je n’apprécie pas non plus d’avoir un PV pour avoir roulé à 37 km/h au lieu de 30. Mais je persiste : mieux vaut une règle que pas de règle du tout. C’est l’intérêt bien compris. La métaphore des feux rouges est tout à fait parlante : sans feu rouge, c’est au mieux la loi du plus fort qui s’applique ; au pire, c’est l’embouteillage. C’est ce que démontre Rousseau dans Le Contrat social : il n’y a pas de droit du plus fort, car on trouve toujours plus fort que soi. Et ça finit par bloquer ! Au feu rouge, j’attends, mais je sais que je finirai par passer. Que je sois au volant d’une 2 CV ou d’un semi-remorque. De même pour le « cédez le passage » : qui que vous soyez, 4×4 ou camion, vous devrez céder le passage. Sans cela s’applique la loi du plus fort ou du plus violent !
Les règles permettent à chacun d’être plus libre. Les théoriciens du contrat – Hobbes, Rousseau – ne cessent d’expliquer que dans l’état de nature tout le monde serait libre et donc personne ne le serait. Avoir tous les droits, c’est n’en avoir aucun, puisque le droit est justement la liberté qui m’est reconnue par l’autre.
Nietzsche n’aurait-il pas donné raison aux conducteurs qui s’autorisent à prendre la bande d’arrêt d’urgence pour échapper aux embouteillages ? Nietzsche critiquait le mouton qui suit le troupeau. Il n’aurait pas pris pour autant la bande d’arrêt d’urgence… tout simplement parce qu’il n’aurait pas pris l’autoroute pour aller en même temps au même endroit que tout le monde. C’est Kant et son « impératif catégorique » qu’il faut suivre en la matière. Faire mal, c’est pour lui se permettre une action qui se contredirait elle-même si elle devenait la règle. Le type qui prend la bande d’arrêt d’urgence se pense supérieur aux moutons qui patientent dans l’embouteillage… mais c’est faux. Il demande aux autres d’être des moutons. Si tout le monde empruntait la bande d’arrêt d’urgence, il y aurait nouvel embouteillage. C’est une attitude contradictoire : il exige l’exception pour lui seul et il veut que tous les autres respectent la règle. Il est au fond très moral !
Que vous inspire le marronnier des vacances, où l’on entend les automobilistes affirmer prendre les bouchons avec « philosophie » ?
Être philosophe – quand on lit Nietzsche – ne signifie pas s’écraser ! On peut être philosophe et révolté, comme Camus. La philosophie ne se limite pas aux stoïciens. Philosopher, ce serait plutôt trouver d’autres moyens d’errer et de voyager pour découvrir le monde.
Recueilli par Emmanuelle Réju | |
| | | jourapresjour
Messages : 9265 Date d'inscription : 29/10/2010 Age : 70 Localisation : nord
| Sujet: Re: Vacances et savoir-vivre Sam 30 Juil 2011, 21:56 | |
| C'est vrai qu'il faut se tenir comme il faut pendant les vacances aussi ! Fiesta n'est pas rentrée à Notre Dame de la Garde. Et nous avions des tenues très correctes. Et à part qu'on a peut-être empêché les voisins de Yo ou de Saxo de dormir parce qu'on parlait trop fort (juste nous les femmes car les hommes eux sont parfaits ) je pense qu'on est resté très sage. | |
| | | Saxo
Messages : 9148 Date d'inscription : 29/10/2010 Age : 74 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Vacances et savoir-vivre Sam 30 Juil 2011, 22:04 | |
| Mais non Marie, les voisins ne se sont pas plaint donc rien à dire. Fiesta est venue au Théatre Antique mais personne ne l'a vu !!!!!!! | |
| | | douce teigneuse Admin
Messages : 19842 Date d'inscription : 28/10/2010
| Sujet: Re: Vacances et savoir-vivre Sam 30 Juil 2011, 22:53 | |
| Entente parfaite avec les voisins donc aucun problème !!!! | |
| | | jourapresjour
Messages : 9265 Date d'inscription : 29/10/2010 Age : 70 Localisation : nord
| Sujet: Re: Vacances et savoir-vivre Sam 30 Juil 2011, 22:54 | |
| Elle n'avait pas le droit de venir au Théatre Antique Fiesta ?????????? Remarque quand j'y pense ce serait normal ! Ouh la la heureusement qu'elle a été sage !!!! [img] http://www.tradicioun.org/IMG/jpg/IMG_8716.jpgOn était sur les gradins vers la droite | |
| | | douce teigneuse Admin
Messages : 19842 Date d'inscription : 28/10/2010
| Sujet: Re: Vacances et savoir-vivre Sam 30 Juil 2011, 23:01 | |
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| | | jourapresjour
Messages : 9265 Date d'inscription : 29/10/2010 Age : 70 Localisation : nord
| Sujet: Re: Vacances et savoir-vivre Sam 30 Juil 2011, 23:12 | |
| Et elle a fait un autre petit train à Beaune ! C'est joli aussi comme ville. Complètement impossible pour se garer mais sympa.
Vous savez c'est ce jour-là où on avait passé avec difficultés Lyon au retour et qu'on avait mangé à 16 heures. Mais finalement ça devient une habitude chez nous quand on voyage !
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| | | Saxo
Messages : 9148 Date d'inscription : 29/10/2010 Age : 74 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Vacances et savoir-vivre Dim 31 Juil 2011, 08:59 | |
| C'est vrai que nous avions essayé plus tôt mais 1 h plus tard c'est pas mal pour Kiki !!!!! Pour Fiesta au Théatre Antique, je pense que c'est interdit en visite mais nous n'étions pas en visite non ? | |
| | | jourapresjour
Messages : 9265 Date d'inscription : 29/10/2010 Age : 70 Localisation : nord
| Sujet: Re: Vacances et savoir-vivre Dim 31 Juil 2011, 09:39 | |
| Personne ne nous a rien dit et elle a été sage. Elle se glisse partout !
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| Sujet: Re: Vacances et savoir-vivre | |
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| | | | Vacances et savoir-vivre | |
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