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Se mobiliser contre le cancer de l'enfant
Le dimanche 15 février est la Journée mondiale du cancer de l'enfant. De nombreuses associations rappellent l'importance de la mobilisation citoyenne et médicale, grâce aux dons pour la recherche. En effet, des centaines d'enfants sont touchés chaque année par cette terrible maladie.
Une souffrance pour l'enfant
La Ligue française contre le cancer dénombre en moyenne 1.700 nouveaux cas de cancers de l'enfant chaque année. Outre la douleur physique et les nombreux examens médicaux, le cancer de l'enfant est une source constante d'angoisse, pour lui comme pour sa famille.
Un enfant souffrant de cancer risque également une certaine forme de marginalisation sociale et scolaire : les enfants ont du mal à se rendre à l'école, certains ne peuvent même plus suivre de cours, et d'autres ont des difficultés à s'intégrer aux enfants de leur âge.
Des discriminations à l'âge adulte
Selon plusieurs associations, de nombreux anciens malades rencontrent des difficultés dans leur vie d'adulte. En effet, ils peuvent rencontrer un « refus d'assurance », par exemple. Les anciens malades doivent signaler leur cancer dans les questionnaires de santé des assurances, et celles-ci risquent de refuser de les assurer.
Il en va de même pour les prêts bancaires ou certaines opérations immobilières, car ces adultes ne sont pas jugés « fiables », à cause de leur santé. Ainsi, après avoir souffert de cette terrible maladie durant leur enfance, nombre d'adultes se retrouvent à nouveaux pénalisés à cause d'elle dans des domaines non médicaux.
La lutte pour un droit à l'oubli
Afin de protéger les jeunes malades de futures discriminations, la Ligue contre le cancer souhaite que le Président de la République, François Hollande, mette en place les mesures promises dans son Plan cancer 2014-2019. Il s'agit de promulguer une loi permettant le « droit à l'oubli ».
Cette loi permettrait à l'enfant devenu adulte, selon le type de cancer et le délai de rémission, de ne plus être tenu de mentionner sa maladie dans les questionnaires administratifs (assurance, banque, etc.). Seuls les domaines directement concernés comme la Sécurité Sociale et la médecine verront les anciens malades obligés de signaler leur maladie.
Plus de 180 mesures ont été développées par l'Institut International du Cancer, pour améliorer la vie des malades ou anciens malades. Une lueur d'espoir pour améliorer leur quotidien.