Robin Williams a été retrouvé mort chez lui en Californie à la mi-journée, lundi.
Selon les premiers éléments révélés par les autorités, il s'agirait d'un «suicide par asphyxie».
D'après une source de la chaîne californienne KTVU, l'acteur se serait pendu. Il avait 63 ans.
Surtout connu pour ses rôles dans des comédies comme Mrs Doubfire, l'acteur a marqué l'histoire d'Hollywood, notamment dans les classiques Le cercle des poètes disparus et Good Will Hunting, pour lequel il a remporté l'Oscar du meilleur second rôle en 1998. Roi du stand-up dès les années 70, il s'était dernièrement illustré à la télévision dans la sitcom «The Crazy Ones», une série annulée par CBS au printemps dernier après seulement une saison, faute d'audience suffisante.
Addict à la cocaïne dans les années 70 et 80, Robin Williams luttait depuis des années contre l'alcoolisme et avait effectué plusieurs séjours en «rehab», notamment en 2006.
Selon plusieurs médias américains, l'acteur était bipolaire.
Son attachée de presse, Mara Buxbaum, a précisé dans une déclaration officielle qu'il combattait récemment une «grave dépression».
Le suicide de Robin Williams révèle tout le désespoir qui se cachait derrière son besoin de faire rire, selon un psychologue.
«C’était un homme aimé de tous.
Il était reconnu comme drôle mondialement.
Il a pu avoir l’impression que le bonheur des autres dépendait de lui, qu’il avait la responsabilité du bonheur des autres», estime le psychologue Pierre Faubert.
Ce dernier croit donc que cette responsabilité est devenue trop lourde à porter.
Mais il a continué à porter ce poids seul, dissimulé derrière son sourire.
«Il a fait des efforts monumentaux pour cacher sa peine, mais à l’intérieur de lui c’était tout le contraire.
Sa peine était trop englobante, il n’en pouvait plus», présume M. Faubert.
Mais le cas de Robin Williams est loin d’être unique.
C’est pourquoi il faut être vigilant dans son entourage, conseille le psychologue.
Qui n'a pas aimé son rôle dans Madame Doubfire ?