Accident de car à Quimper: trois blessés graves dont un enfant
Un autocar de tourisme a percuté une voiture sur un rond-point de Quimper. L'accident aurait fait trois blessés graves, dont un enfant.
Un autocar de tourisme a percuté une voiture sur un rond-point de la ville bretonne. Selon certains témoignages, les freins du car pourraient avoir lâché.
Un autocar s'est renversé samedi après-midi à Quimper, faisant trois blessés graves, dont un enfant, et neuf blessés légers, a-t-on appris auprès de la police et des pompiers.
L'accident s'est produit vers 14h20 sur un rond-point à l'entrée de la ville, alors que l'autocar, avec 26 personnes à bord, venait de quitter une voie express.
Il a percuté une automobile, dont le conducteur a été légèrement blessé. Les trois blessés graves, dont un enfant âgé de 4 ans, ont perdu un membre dans le drame, mais leurs jours ne sont pas en danger, selon les pompiers.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'accident. Selon Martin Jaeger, secrétaire général de la préfecture du Finistère, "le car est arrivé au rond-point à une vitesse qu'il n'a pas pu maîtriser".
Le chauffeur, indemne, "devait être entendu dans la soirée", ainsi que des témoins, a indiqué Maud Le Neven, substitut du procureur de Quimper.
Un chauffeur expérimenté
"J'ai entendu un bruit effrayant, je suis sorti, les gens sortaient par le haut" du véhicule, qui s'était couché sur le flanc, a indiqué à l'AFP Yannick Lohou, qui travaille dans une charcuterie jouxtant le lieu du drame.
L'autocar, de couleur bleue, a pu être redressé après des opérations de désincarcération. Le plan rouge de premier niveau a été déclenché et trois hélicoptères sanitaires, ainsi qu'une cinquantaine de pompiers, ont été mobilisés, selon le colonel Laurent Bernard, qui a commandé les secours.
L'autocar avait été affrété par le voyagiste Salaün et effectuait le ramassage d'un groupe de vacanciers d'un comité d'entreprise de Lesneven (Finistère), à destination de Serre-Chevalier (Hautes-Alpes), a indiqué à l'AFP le dirigeant de cette société, Michel Salaün.
"Je ne m'explique pas ce qui s'est passé. C'est le premier accident grave depuis la création de l'entreprise en 1923", a déclaré M. Salaün, en précisant que l'autocar datait de 2008 et que le chauffeur, employé par l'entreprise depuis une quinzaine d'années, présentait une alcoolémie "négative" au moment du drame.
Les causes de l'accident n'ont pas été immédiatement établies. D'après des témoignages relayés par le site Internet du Télégramme, les freins de l'autocar pourraient avoir lâché.
Cet accident survient quatre jours après celui du car de vacanciers belges et néerlandais à Sierre (Suisse) le 13 mars,