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| journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes | |
| | Auteur | Message |
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douce teigneuse Admin
Messages : 19842 Date d'inscription : 28/10/2010
| Sujet: journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes Jeu 25 Nov 2010, 09:55 | |
| Actualité ,malheureusement , qui pourrait s'apparenter à un "coup de gueule" :Nouvelle campagne de sensibilisation à l'occasion du 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes Cela ne devrait pas exister !!!! Cela devrait s'arrêter !!! https://www.youtube.com/watch?v=Cuh0jAixtUM | |
| | | douce teigneuse Admin
Messages : 19842 Date d'inscription : 28/10/2010
| Sujet: Re: journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes Jeu 25 Nov 2010, 12:06 | |
| Les femmes désormais mieux défendues contre les violences conjugales
Roselyne Bachelot, ministre des solidarités, a annoncé mercredi 24 novembre un troisième plan de lutte contre les violences faites aux femmes. Depuis le 1er octobre, les femmes en danger peuvent bénéficier de mesures de protection immédiate
En France, tous les deux jours et demi, une femme meurt sous les coups de son compagnon. Des chiffres qui seront rappelés une fois encore aujourd’hui, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
Pourtant, une révolution silencieuse est en marche dans l’Hexagone. Le 9 juillet dernier, la loi sur les violences faites aux femmes était votée. Et le 1er octobre entrait en vigueur l’ordonnance de protection qui permet désormais au juge, lorsqu’une victime est en danger, de mettre immédiatement en place des mesures d’urgence.
Grâce à ce dispositif, Lætitia, 35 ans, peut enfin respirer. Depuis 2007, cette mère de famille a déposé pas moins de 14 plaintes, dont une pour violences sexuelles sur son fils de 8 ans et des menaces de mort. « J’ai même eu une alerte cardiaque, tellement mon mari m’a épuisée physiquement et psychologiquement », témoigne-t-elle.
"Je vais pouvoir enfin vivre normalement, en sécurité" Les choses ont empiré après son départ du domicile conjugal en avril 2009. Son conjoint s’est alors mis à la « harceler », dégradant son nouveau logement, sa voiture, volant son courrier, son linge… « Comme il n’était pas sanctionné, il s’est cru tout permis et il y a eu une escalade de la violence », poursuit-elle. En septembre, Lætitia s’est donc réfugiée à l’Apafed, un centre d’hébergement d’urgence en Gironde, destiné aux femmes battues. « Là, j’ai pu dormir la nuit et retrouver du travail. »
Restait la peur de retrouver sur son chemin celui qui l’a tant fait souffrir. Lætitia a tout récemment saisi le juge afin d’obtenir que son mari ne l’approche plus et qu’il n’ait plus la garde partagée de leur fils. Et cela grâce à la loi du 9 juillet, qui permet que la décision de protéger la femme puisse être prise sans attendre un dépôt de plainte.
« Je vais pouvoir enfin vivre normalement, en sécurité », dit-elle, soulagée. Concrètement, le juge va pouvoir prendre plusieurs mesures : imposer au conjoint violent de porter un bracelet électronique équipé d’un GPS pour s’assurer du respect des mesures d’éloignement. S’il franchit une limite située à moins de 400 mètres du lieu où se trouve sa femme, les policiers en seront aussitôt avertis.
Ce système, qui a fait ses preuves en Espagne, va être expérimenté pendant trois ans en France. Le juge peut aussi décider de retirer la garde des enfants au mari et d’attribuer le logement commun à la victime, même si l’auteur des violences en est le seul propriétaire. Et ce pendant quatre mois.
Problème de moyens Pour cela, pas besoin de preuves. Des « raisons sérieuses, la vraisemblance suffisent », note Maguy Maruejouls, directrice du Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) en Aquitaine. « C’est une avancée considérable, confirme Johanna Dagorn, coordinatrice du CIDFF. Avant, en attendant la procédure, les femmes avaient le temps de mourir sous les coups. »
Ce nouveau dispositif va inciter les victimes qui n’osaient pas déposer plainte par peur de perdre la garde de leurs enfants ou de se retrouver sans logement à franchir le pas. S’il est encore trop tôt pour tirer un bilan, Johanna Dagorn estime que « cette loi va changer les mentalités ».
« Le fait d’éloigner le conjoint lui rappelle que ces faits sont graves, ce dont il a rarement conscience. » Autre apport de la loi : les violences psychologiques sont maintenant considérées comme un délit. Mais « dans certains cas, des maris s’en sont servis pour se retourner contre les femmes victimes », déplore Jean-Louis Roux-Salembien, directeur de l’Apafed.
Reste le problème des moyens. « Chaque année dans notre centre, nous accueillons 215 personnes, mais nous refusons aussi 400 demandes d’hébergement faute de places. » Or la loi impose aussi de trouver un logement aux femmes en situation d’urgence. « Où va-t-on les mettre ? », s’interroge Paula Figueroa-Savidan, juriste au CIDFF. Nicolas CESAR, à Bordeaux Entre les promesses et les actes ................. !!!!
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| | | douce teigneuse Admin
Messages : 19842 Date d'inscription : 28/10/2010
| Sujet: Re: journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes Jeu 25 Nov 2010, 17:23 | |
| CONSEILS - Qu'est-ce qui doit vous inquiéter? Que faire si vous pensez qu'une de vos proches est violentée?...
Le nombre de femmes âgées de 18 à 75 ans violentées est passé de 636.000 à 654.000 entre 2008 et 2009. Et ce malgré le fait que les violences faites aux femmes aient été décretées grande cause nationale 2010. Comment agir au niveau individuel pour protéger les femmes de son entourage? Quels signes doivent alerter? Que faut-il faire quand on craint qu’une proche soit victime de violence?
Les signes à repérer Que la violence ait été ponctuelle ou qu’elle ait toujours cours, on note chez les victimes un changement de comportement. «Elles sont déprimées, bien sûr, mais pas seulement», explique le Dr Muriel Salmona, psychiatre spécialisée en psychotraumatologie et présidente de l'association Mémoire traumatique et victimologie.
Les femmes victimes de violence semblent craindre un danger en permanence et se montrent souvent très anxieuses. «Elles peuvent avoir des crises de paniques dans certaines situations qui peuvent être sans danger, mais qui réveillent la mémoire traumatique», explique-t-elle. Des situations parfois anodines que la victime va ensuite chercher à éviter, avec au final un repli sur soi.
Elles peuvent également adopter des «conduites paradoxales à risques», ajoute la spécialiste. Une mise en danger volontaire qui peut s’accompagner de tentatives de suicides, d’automutilations et de conduites addictives (drogues, alcool, jeu, sexe) ou de troubles de l’alimentation. L’attitude à avoir «Parler à quelqu’un de bienveillant change tout», affirme Muriel Salmona. Pas de réticence à avoir, il convient d’aborder franchement le sujet au moindre doute. Suivant l’âge de la victime, elle conseille des phrases simples comme : «quelqu’un t’a fait du mal?» ou «tu as déjà vécu des violences?»
Il s’agit ensuite de rassurer la victime: les troubles psychotraumatiques sont normaux, et ne doivent pas être vécus comme une faiblesse. Reste encore à la convaincre d’agir. «Les femmes victimes de violences sont anesthésiées émotionnellement», explique Muriel Salmona. Elles sont comme «déconnectées» et si elles ont conscience intellectuellement de ce qu’elles vivent, elles laisse parfois croire que «ce n’est pas si grave».
La psychiatre indique plusieurs arguments à avancer: L’autre n’a pas le droit de lui faire ça, la situation est grave même s’il est normal qu’elle ne le réalise pas, et elle a le droit de porter plainte. «Il faut leur faire réaliser que les mises en scènes du violent visant à les culpabiliser sont des mensonges», conseille Muriel Salmona.
Pour aider la victime à prendre du recul, la spécialiste explique qu’on peut la placer en position de juger la situation d’un point de vue extérieur avec des questions comme: «Toi tu ferais ça?» ou «si quelqu’un te racontait qu’on lui a fait ça, qu’en penserais-tu?»
Si la victime est réticente à agir, la psychiatre affirme qu’on peut dénoncer les violences à sa place. En 2009, 140 femmes sont mortes sous les coups de leur compagnon. «Il faut les protéger», plaide Muriel Salmona, même si elle précise qu’«il reste préférable de remporter leur adhésion». | |
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| Sujet: Re: journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes | |
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| | | | journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes | |
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