A Paris, le permis peut coûter deux fois plus cher qu’à Lille
Le parisien.fr
Alors que le permis de conduire va passer au format carte de crédit, l’association CLCV dénonce les énormes écarts de prix pratiqués par les auto-écoles.
L’enquête de l’association de consommateurs CLCV met en avant un manque criant de transparence en matière de tarifs des auto-écoles. Difficile alors pour le consommateur de choisir le forfait adapté à ses besoins.
Terminé le papier rose plié dans le portefeuille! Le permis de conduire change définitivement d’aspect à partir du 16 septembre. Désormais pas plus grand qu’une carte de crédit, il sera également équipé d’une puce électronique capable d’indiquer en temps réel lors des contrôles routiers quel genre de conducteur nous sommes.
Une petite révolution pour ce sésame qui représente le premier examen de France par son nombre de candidats. La catégorie B (pour la voiture) est en effet détenue par plus de 40 millions d’automobilistes!
Pour autant, ce permis nouvelle version ne fera pas taire les polémiques. L’association de défense des consommateurs CLCV (Consommation, logement et cadre de vie) publie ce matin une nouvelle enquête réalisée auprès de 447 auto-écoles (sur les 11000 recensées dans l’Hexagone). Dans ses conclusions, que « le Parisien » - « Aujourd’hui en France » s’est procurées en exclusivité, l’enquête fait en effet apparaître de graves manquements de la part de nombreux professionnels du secteur. Si le niveau d’exigence, garant de notre sécurité sur les routes, n’est pas remis en cause, la CLCV dénonce un manque criant de transparence en matière de tarifs et de pratiques.
Des délais et des taux de réussite disparates
En cause, notamment, l’affichage des prix. Alors que les auto-écoles ont l’obligation légale de les accrocher de manière visible à l’extérieur, les prix sont, dans un tiers des cas, incomplets ou incompréhensibles. Quand ils ne sont pas, dans 10% des cas, tout simplement inexistants. « S’il veut comparer les prix, le consommateur n’a pas d’autre choix que d’entrer dans les locaux, où il risque de se retrouver face à un professionnel au discours commercial rodé et de perdre toute possibilité de signer en connaissance de cause », indique la CLCV.
L’enquête met aussi en lumière des forfaits trop souvent inadaptés qui plombent la facture finale. Les vingt heures de conduite qui constituent le minimum légal pour pouvoir se présenter à l’examen ne suffisent que rarement à obtenir le permis. Outre qu’elles peuvent facilement être facturées du simple (780 € à Lille) au double (1425 € à Paris, voir infographie , ces vingt heures sont donc souvent complétées par des heures supplémentaires bien plus onéreuses. La CLCV demande donc une obligation de résultat pour le professionnel qui évalue le besoin de formation afin de proposer des forfaits réellement adaptés aux besoins de chacun .Bien sûr , comme à l'école , l'élève a son permis : il est excellent , intelligent ....il ne l'a pas c'est la faute aux autres !!!!
Autre point de contestation : des taux de réussite à l’épreuve pratique (sur route) extrêmement variables selon les départements. On constatait par exemple en 2011 un écart très marqué entre Paris (45,48%) et les Alpes de Haute-Provence (70,03%)! Mieux vaut donc, si on n’est pas très confiant sur sa conduite, tenter l’examen dans le Sud, au soleil et dans un endroit à la population dispersée que dans une grande agglomération. Idem pour le délai de présentation à l’examen, qui, selon les mêmes critères, peut facilement être multiplié par deux, voire par trois, d’une région à l’autre.
Ils oublient d'ajouter que les auto- écoles demandent des places d'examens mais dans le Sud comme ailleurs les délais sont très longs : pas assez d'examinateurs !!!!!!!!!!!!!!!!!!!; les comparaisons ne reposent pas sur les bons et mêmes critères
Comme dans toutes les professions il y a des gens compétents , honnêtes et d'autres NON